L'acharnement contre les anti-vax en passe d'être relégué aux oubliettes ?

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Xavier Azalbert, France-Soir
Publié le 27 septembre 2023 - 18:20
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"Game over" pour ceux qui ont fait allégeance à la vaccination : les chiffres finiront par parler.
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EDITO - Tout comme l’océan rend les corps, il était impossible de cacher les décès éternellement. Donc oui :  "That’s all folks", "Game over" pour ceux qui ont fait allégeance à la vaccination. Notamment s'agissant des effets secondaires désormais avérés de l'injection expérimentale dénommée officiellement "vaccin" anti-Covid, et son inefficacité, tant pour ce qui est d'empêcher la propagation du virus que de protéger contre ses formes mortelles.

Je m'explique. 

Au Royaume-Uni, l'Office of National Statistics (ONS) vient de publier un ensemble de données actualisées intitulé "Death by Vaccination Status, England" (Décès par statut vaccinal, Angleterre), avec des données allant pour 2023 jusqu'au mois de mai.

En Australie, le Bureau des statistiques dispose de données similaires, mais résiste encore à les publier. Il est compréhensible que les Australiens se demandent pourquoi. En effet, pourquoi ne pas publier des données qui viendraient soutenir l’efficacité de la politique sanitaire basée sur la vaccination et déployée à grande échelle ? 

En France, même combat, puisque le professeur Laurent Toubiana et le statisticien Pierre Chaillot, avec le soutien de l’association BonSens.org, demandent depuis plus d’un an la publication des données de mortalité toutes causes avec statut vaccinal. Jusqu’à présent, les autorités se refusent à les fournir au motif que les données ne seraient pas disponibles, ou que cela demanderait un travail important (plus de 15 jours) pour les mettre en forme et les rendre disponibles. Eu égard à l’investissement total de la politique sanitaire basée sur la vaccination en population générale, que représentent 15 jours de travail de spécialistes des bases de données et des statistiques ? N’est-ce pas d’ailleurs une des conditions de toute politique sanitaire de mettre en place une méthode permettant l’évaluation de cette politique ? En tant qu’ancien consultant, je ne peux que m’interroger sur les raisons qui poussent à cette absence de transparence.

En 2023, 95,% des morts du Covid en Angleterre étaient vaccinés

A l’inverse, les données qui, elles, viennent d'être publiées au Royaume-Uni, montrent que de janvier à mai 2023, il y a eu 8 766 décès liés au covid en Angleterre, et surtout que 8 330 concernaient des personnes vaccinées. C'est-à-dire 95% des cas de décès...

Il est impensable que les autorités sanitaires puissent faire erreur ou puissent mentir puisque ces dernières ont agi dans l’intérêt du bien commun et des personnes en respect des principes en vigueur dans les conventions internationales (principe de précaution, consentement libre et éclairé). Si tel n’est pas le cas, Houston, nous avons un problème.

Mais posons-nous la question : et si on nous avait menti ? Quel serait l’intérêt pour un gouvernement de le faire ? Il y a bien des précédents avec la crise du H1N1 ou le sang contaminé. Quant au laboratoire Pfizer, n’a-t-il pas été condamné par les régulateurs à payer plus dix milliards de dollars d'amendes ?

Alors évidemment, partout dans le monde, les Olivier Véran et Aurélien Rousseau de service ne vont pas manquer de soutenir, probablement à base d’analyses parcellaires, sans avancer aucun chiffre précis, que "dans la plupart de ces cas", ces personnes vaccinées décédées étaient "des cas à risques", ou encore (formule utilisée systématiquement quand accumulation d'informations dérangeantes il y a) que "c'est par le plus grand des hasards" que ces décès étaient survenus. Peu importe si de nombreux scientifiques ont prévenu, que des citoyens éclairés ont lu et analysé les études scientifiques avec parfois plus de diligence que leurs dirigeants, ces avis ne sont que rarement pris en compte. 

Voici donc ma réponse.

Premièrement, le produit déployé en 2021 puis imposé aux soignants et quelques autres professions dans le discours du président en date du 12 juillet 2021, et validé par une décision en date du 5 août 2021 comme étant un "vaccin" anti-Covid, a reçu comme justification son recours prioritaire pour les personnes à risques, garantissant à 95% son efficacité – "Tous vaccinés, tous protégés". Il devait aussi permettre une diminution de la transmission du virus, et éviter de contracter une forme grave de la maladie (permettant ainsi d’échapper à une mort certaine d'après ceux qui faisaient la promotion du vaccin, alors que le taux de létalité de cette maladie était très faible... probablement plus faible que le bénéfice de la vaccination). Rappelons que les éléments scientifiques de l’allocution présidentielle du 12 juillet 2021 ont été réfutés un à un dans un debriefing avec le Dr Peter McCullough.

Accumulation des preuves et des cas d'effets secondaires

Deuxièmement, il serait essentiel que le ministère de la Santé rende publics les éléments qui attesteraient que sur ces 95 % de personnes décédées du covid qui étaient vaccinées, « la plupart » étaient des personnes à risques. Et combien ! La moitié plus une, comme pour le recours au 49-3 ? Ou bien plus, beaucoup plus, pour pouvoir dire « la plupart », à savoir une quotité proche de la totalité. Après tout, 51 % ou 0,51 s’arrondit bien à la valeur supérieure, soit à 1 ou 100 % ! Ce ne serait donc pas une fausse représentation que de parler de "la plupart" !

Et troisièmement, l'accumulation des preuves, l'accumulation des cas d'effets secondaires, l'accumulation des décès du Covid chez les personnes vaccinées, et l'accumulation des morts subites soi-disant inexpliquées et officiellement "sans aucun rapport possible avec le vaccin" a entraîné une perte de confiance dans la science, la médecine et une défiance envers la classe gouvernante. Cependant, voici ce que disent les dirigeants occidentaux qui ont incité, sous peine d’être exclus de la société, leurs citoyens à se faire inoculer cette thérapie expérimentale, ces dirigeants responsables d'avoir usé de ces moyens de pression pour rendre la vaccination obligatoire : "Personne n'a été obligé de se faire vacciner."

Et le Premier ministre canadien Justin Trudeau en tête s'est montré un des plus acharnés à ostraciser, persécuter, diffamer, spolier de leurs droits fondamentaux les personnes non-vaccinées. Rappelons les propos de notre Président sur ces derniers qu’il a eu à un moment “très envie d’emmerder”, ou la politique ultra-répressive subie par les Australiens... 

Un procès façon "Nuremberg bis" a été intenté par un collectif d'avocats, au Canada, contre les politiciens et scientifiques qui ont participé à cette politique sanitaire avec comme solution unique la vaccination à grande échelle. L’acte d’accusation retenu contient l'expression "génocide en cours", que certains jugent excessif compte tenu de la crise sanitaire. Je vous en reparlerai dès que j'en saurai davantage.

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