"Du progrès en plus" : Cambadélis et Le Roux défendent le quinquennat de Hollande

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 02 mai 2016 - 20:04
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Bruno Le Roux et Jean-Christophe Cambadélis.
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©Eric Feferberg / AFP
"Tout n'est pas parfait, mais tout n'est pas mauvais", a résumé ce lundi 2 Jean-Christophe Cambadélis.
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Jean-Christophe Cambadélis et Bruno Le Roux ont présenté ce lundi la campagne "Du progrès en plus" d'explication du quinquennat de François Hollande. Devant la presse, le patron des socialistes et le président du groupe PS à l'Assemblée ont farouchement défendu les quatre années de mandat déjà écoulées.

"Tout n'est pas parfait, mais tout n'est pas mauvais", a résumé ce lundi 2 Jean-Christophe Cambadélis, le patron des socialistes, en présentant au côté du président du groupe PS à l'Assemblée Bruno Le Roux la campagne "Du progrès en plus" d'explication du quinquennat. Portfolio à destination des militants, cartes postales égrenant les mesures prises depuis quatre ans, clips pour bousculer les "préjugés" d'une gauche "synonyme de déclin" ou faisant "la politique des patrons"... La rue de Solférino et les députés socialistes se sont mis ce lundi en ordre de bataille pour défendre le bilan de François Hollande et encourager sa réélection, s'il décidait de se représenter.

Évoquant une "série de quiproquo" depuis 2012, le patron du PS est revenu sur les quatre années de mandat déjà passées, estimant devant la presse que "jamais sous la Ve République, un président en exercice a eu si peu de soutien dans le camp adverse" dès ses premières semaines de pouvoir. Il a également cité une gauche qui voulait "bien sûr en finir avec les années Sarkozy, mais souhaitait que l'on retourne à l'époque de Lionel Jospin, voire de François Mitterrand".

Il a enfin rappelé l'ampleur du déficit public en 2012 et la situation de l'industrie, apparue très clairement seulement selon lui avec le rapport Gallois en novembre 2012. "Nous ne pouvions pas redistribuer sans avoir commencé à reconstituer les marges des entreprises", a-t-il justifié, précisant que "le désamour des socialistes fut le prix à payer du redressement national et du renouveau français". "Il y a toujours dans notre inconscient collectif quelque chose de particulier qui fait que, quand on est un électeur de gauche, on ne sait pas toujours si on doit totalement assumer le réel", a enchaîné Bruno Le Roux. "Assumer le réel a été fait dans des dimensions qui ne laisse aucune place au doute sur la compétence qui est celle de la gauche aujourd'hui à assumer ses responsabilités dans un pays qui souffrait, dans un pays qui dépérissait", a-t-il insisté, regrettant qu'à gauche, "on nous demande des preuves permanentes".

Tiers payant, encadrement des loyers, progressivité de l'impôt, gratuité de la contraception pour les mineures, modulation des allocations familiales, droits rechargeables à l'assurance chômage, rythmes scolaires, complémentaire santé pour tous les salariés... Selon M. Le Roux, "aucune des 60 avancées" décrites dans la campagne "du progrès en plus" n'aurait été "portée par la droite".

 

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