Euro 2016 : il n'y aura "aucune tolérance" en cas de blocage de la SNCF, alerte Vidalies
Le secrétaire d'Etat aux Transports Alain Vidalies a déclaré ce vendredi 10 sur Europe 1 qu'il n'y aurait "pas de nouvelle négociation" avec les cheminots et "aucune tolérance" face à des blocages de voies ferroviaires au dixième jour de grève à la SNCF. "Il n'y aura aucune tolérance par rapport à des agissements qui remettraient en cause la grande fête dans laquelle la France s'engage", a affirmé le responsable, à quelques heures du début de l'Euro 2016 de foot. "La grève n'a plus de sens" et "il n'y aura pas de nouvelle négociation", a-t-il ajouté.
"Les négociations sont terminées. Il n'y a aucune raison qu'ils continuent à faire cette grève, sauf strictement politique", a-t-il poursuivi. Face aux blocages de voies, qui ont lieu depuis le début du mouvement, principalement à Paris et à Rennes, M. Vidalies a prévenu qu'"il y aura des poursuites pénales et des poursuites disciplinaires". "Nous ne tolérerons aucun agissement, envahissement de voies" et "nous faisons les enquêtes sur ce qui s'est passé", a-t-il souligné. M. Vidalies considère que la grève de la SNCF et la pression maintenue par les syndicats de pilotes d'Air France qui ont annoncé une grève du 11 au 14 juin, constituent "une action contre la France et contre les Français".
"Nous allons assurer l'acheminement" des 80.000 spectateurs qui doivent assister ce vendredi soir au match France-Roumanie au Stade de France, qui marquera le coup d'envoi de l'Euro-2016 de football, a-t-il promis. Malgré la grève qui affecte son trafic, la SNCF a mis en place des navettes spéciales du RER, entre Paris et le stade pour acheminer les spectateurs, a-t-il rappelé, réaffirmant en outre que le gouvernement ne renoncera "à aucun moyen à sa disposition", et que "s'il faut utiliser les réquisitions (de conducteurs de trains, ndlr) demain, nous le ferons".
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.