Gérald Darmanin : Nicolas Sarkozy soutient le ministre accusé de viol

Nicolas Sarkozy a dîné lundi avec Gérald Darmanin. Selon "Le Figaro", il aurait assuré le ministre de l'Action et des Comptes publics, accusé de viol, de son soutien, à l'image de plusieurs personnalités politiques alors que certains ont demandé sa démission.

Gérald Darmanin a obtenu un nouveau soutien à droite alors qu'il est l'objet de graves accusations. Une ancienne call-girl a en effet déposé plainte pour viol, agression qui aurait eu lieu en 2009.

Et c'est l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy qui aurait assuré le ministre de l'Action et des Comptes publics de son soutien. Gérald Darmanin l'avait lui-même soutenu durant la dernière primaire.

Selon Le Figaro les deux hommes se sont retrouvés pour dîner à Bercy lundi 29.  Un rendez-vous prévu de longe date qui aurait donc été, selon des invités cités par le quotidien, l'occasion pour Gérald Darmanin de compter un nouveau poids lourd parmi ses appuis, déjà plusieurs à droite comme à gauche et au sein du gouvernement.

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Le Premier ministre Edouard Philippe l'avait déjà assuré de sa "confiance". Son collègue de l'Economie Bruno Le Maire a affirmé le soutenir "totalement". L'ex-LR Xavier Bertrand a de son côté dénoncé une "campagne politique indigne" tandis que le porte-parole du parti de droite Guillaume Peltier s'est opposé aux appels à la démission au nom du "respect de la présomption d'innocence". Point de vue partagé à gauche par Stéphane Le Foll.

Toutefois, certains se montrent moins solidaires du ministre. "Compte tenu des graves accusations qui sont portées et pour la sérénité de l'action publique, nous pensons qu'il n'a pas d'autre choix que de démissionner", a estimé une autre des porte-parole des Républicains, Laurence Sailliet.

"Le monde vertueux, irréprochable d'Emmanuel Macron se casse la figure", a asséné une autre porte-parole de LR, Lydia Guirous.

Gérald Darmnain est visé par une plainte pour viol déposée par Sophie Spatz. L'ancienne call girl -qui aurait demandé en 2009 à celui qui n'était alors que chargé de mission à l'UMP d'intervenir pour effacer une mention à son casier judiciaire- l'accuse d'avoir eu une relation sexuelle non-consentie avec elle.