"Hé oh la gauche" : Stéphane Le Foll veut "interpeller" les déçus de Hollande

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VL avec AFP
Publié le 24 avril 2016 - 19:29
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Stéphane Le Foll buste souriant
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©Charles Platiau/Reuters
"Le moment est venu de nous réveiller", a déclaré Stéphane le Folle à un an moins un jour de la présidentielle.
©Charles Platiau/Reuters
Stéphane Le Foll espère mobiliser les électeurs à la veille du lancement de "Hé oh la gauche!", le rassemblement en soutien à François Hollande, pourtant pas encore déclaré comme candidat à sa propre succession.

Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll, qui lance lundi 25 "Hé oh la gauche!" pour mobiliser l'électorat de gauche en vue de 2017, entend "interpeller" les électeurs déçus de François Hollande de 2012 en défendant le bilan du président.

"N'oublie pas que si tu critiques, on a fait des choses, et en particulier dans les questions de l'éducation, de la santé, du modèle social (...) Ce qui m'a peiné depuis beaucoup de temps, c'est qu'on est dans l'incapacité de défendre ce qu'on a fait", a déclaré Stéphane Le Foll dimanche au Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro.

"Le moment est venu de nous réveiller (...) Je veux m'adresser aux électeurs qui ne sont pas allés voter à plusieurs reprises", a insisté le porte-parole du gouvernement. M. Le Foll a indiqué que 24 à 25 ministres participeraient à cette réunion lundi soir à Paris.

"C'est un meeting, il est temps de se mobiliser pour redonner de la clarté, pour interpeller les électeurs à qui on a dit qu'on avait trahi", a-t-il renchéri. Ni les frondeurs ni Emmanuel Macron n'ont été invités, a-t-il assumé.

"Emmanuel Macron a fait le choix de créer un mouvement. Je respecte parfaitement ce qu'il a fait comme choix", a-t-il ajouté, en ne se sentant "pas obligé de justifier ce qu'il pense en fonction de ce pense Emmanuel Macron".

"Mobilisation", "meeting", "électeurs", des termes qui feraient presque oublier que François Hollande n'est pas encore officiellement candidat à sa propre succession. Lors de sa dernière intervention télévisée jeudi 14, le président de la République  a remis à la fin de l'année la précision de son choix. Mais son discours ressemblait déjà à celui d'un candidat en campagne. Depuis quelques semaines, ses fidèles ne cessent de défendre son bilan et la nécessité d'un second mandat de sa part.

Pour l'instant, les sondages restent très défavorables à François Hollande qui ne passerait pas le premier tour, quelque soit le candidat de la droite. 

 

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