Laurent Berger (CFDT) : "S'il n'y a pas d'avancée, il y aura de nouveaux blocages",
Les routiers demandent 5% d'augmentation, un chiffre réaliste?
"Les blocages n'ont pas gêné grand monde car ils n'avaient pas ce but mais celui de gêner les entreprises qui ne répondent pas aux préoccupations des routiers".
"Depuis 2010 il n'y a pas eu d'augmentation des salaires. Les revendications sont légitimes. Ce qui est dingue c'est que ce sont les employeurs qui ont quitté la table des négociations. S'il n'y a pas d'avancée, il y aura de nouveaux blocages".
Les entreprises qui disent ne pas avoir les moyens d'une telle augmentation
"Elles bénéficient d'un certain nombre d'aides publiques et de la baisse du prix du pétrole. Il faut rediscuter de la façon dont les richesses sont redistribuées".
L'échec des négociations sur le dialogue social entre patronat et syndicats
"Autour de la table il faut qu'il y ait l'Etat, qu'il y ait une loi. C'est le processus normal de la démocratie sociale. Il y a eu une négociation, elle a échoué car les conservatismes de tous bords l'ont emporté sur la volonté d'avancer".
"Si on veut améliorer la performance des entreprises, il faut améliorer le dialogue social. C'est normal qu'il y ait des conflits entre salariés et patrons, il faut les normaliser".
Philippe Martinez pressenti pour succéder à Thierry Lepaon à la tête de la CGT
"Je n'ai jamais commenté la crise à la CGT (l'affaire de l'appartement de Thierry Lepaon NDLR) mais ce n'est pas plus mal qu'une grande organisation syndicale retrouve un peu de sérénité en interne".
Le mot "apartheid" utilisé par Manuel Valls
"Je ne sais pas si c'est le bon mot. Mais on peut parler de ségrégation, c'est le cas. Il ne m'a pas choqué".
Un nouveau service civique
"Il y a la question du côté obligatoire mais que des jeunes soient invités à participer à l'action publique, ça a du sens".
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.