Primaire de la droite : Alain Juppé s'agace des critiques suite à sa méprise sur "la vendeuse de Prisunic"
Le "buzz" autour de sa déclaration erronée l’agace. Et il a tenu à le faire savoir ce lundi 14 sur l’antenne de RTL où il était invité. La polémique en question? Avoir évoqué le dimanche 13 novembre la chaîne de magasins "Prisunic" en se demandant, à propos du revenu universel si "tout le monde va le toucher, de madame Bettencourt jusqu'à la vendeuse de Prisunic?".
Problème, il n’est plus possible de se rendre en France dans un Prisunic depuis plus de dix ans. La chaîne a en effet disparu sous cette appellation en 2002, et ses points de vente ont soit été liquidés (le dernier a fermé en 2003), soit transformés en magasins Monoprix, la chaîne qui les avait rachetés en 1997.
Derrière cette méprise sans grande conséquence sur le fond du propos d’Alain Juppé sur le revenu universel émerge une critique beaucoup plus ennuyeuse pour celui qui qui commence à baisser dans les sondages: l’idée que le maire de Bordeaux serait déconnecté de la vie quotidienne. Un mauvais point en apparence pour l'édile qui aime à se décrire comme proche de ses administrés et circulant en ville pratiquement comme un citoyen normal.
Au micro de RTL, celui qui reste le favori des sondages pour le premier tour de la primaire de la droite dimanche 20, malgré une dynamique qui se grippe, s’agace: "Je voudrais vous rassurer, et je salue la vigilance de tous les observateurs, je fais mes courses moi-même à Bordeaux. Je ne vais pas au Prisunic, mais à Monoprix, Auchan et Simply Market ou Carrefour Market. Je vis dans le monde réel et je fais la queue à la caisse de ces magasins". Avant de conclure, acide, sa déclaration d’un ironique: "J'ai fait une énorme connerie, cela disqualifie ma candidature pour l'élection présidentielle"...
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