Fusillades de Copenhague : Bernard Cazeneuve sur place pour exprimer la "solidarité" de la France
Il est venu pour montrer la "solidarité et l'amitié" de la France pour le peuple danois. Bernard Cazeneuve s'est rendu à Copenhague dimanche en début d'après-midi, au lendemain des deux attaques qui ont provoqué la mort de deux personnes et fait cinq blessés dans la capitale danoise.
"Lorsque Paris a été frappé au début du mois janvier, ma collègue danoise s'est immédiatement rendue à Paris", a expliqué le ministre de l'Intérieur. "Il était important que nous manifestions notre solidarité avec un pays qui a connu un tel drame. Le président de la République l'a souhaité".
Bernard Cazeneuve a salué par ailleurs l'efficacité de la police danoise, qui a abattu le principal suspect de ces deux attentats. "J'ai moi-même été impressionné par leur efficacité", a-t-il dit devant les caméras, devant le bâtiment où a eu lieu la première fusillade, aux côtés de la ministre de la Justice danoise et de l'ambassadeur de France au Danemark, François Zimeray (qui faisait partie des personnes visées lors de cette première fusillade).
"Nous sommes confrontés à une véritable menace partout en Europe", a estimé le ministre. "Lorsque nous connaissons un tel risque, il faut des relations constantes, il faut dire que nous sommes ensemble face aux terroristes pour faire vivre les valeurs de la démocratie, qui sont les valeurs de l'Union européenne. Nous sommes ici pour dire la solidarité et l'amitié, et la détermination d'agir ensemble pour faire en sorte que ceux qui agissent avec lâcheté et barbarie soient mis hors d'état de nuire."
Un peu plus tard, M. Cazeneuve s'est exprimé à l'ambassade de France. Il a notamment évoqué la coopération européenne en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme. Après avoir déclaré qu'il existait "des échanges réguliers entre nos services de renseignement", il a appelé à "intensifier la coopération". "Il faut que nous puissions nous doter des outils dont nous avons besoin pour établir la traçabilité du parcours des combattants étrangers ", a-t-il dit, souhaitant la mise en place du PNR (Passenger Name Record) "notamment au sein de l'Union européenne". Le PNR est un ensemble de données sur les passagers échangées par les autorités de pays différents.
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