Crash en Indonésie : pas de survivant
©Flickr Creative CommonsLes équipes de secours déployées suite au crash d'un avion en Indonésie dimanche 16 sont finalement arrivées ce mardi matin sur les lieux du drame. Malheureusement, elles n'ont pu découvrir parmi les débris de l'appareil que les corps sans vie des 54 personnes (dont cinq membres d'équipage) qui se trouvaient à bord de l'ATR 42 de la Trigana Air Service. Selon les autorités indonésiennes, l'avion a été totalement détruit et une partie a brûlé.
L'appareil s'est écrasé dans un massif montagneux très difficile d'accès de la Papouasie (Est du pays). Les secours avaient été ralenti par de mauvaises conditions météorologique qui les avaient dans un premier temps obligés à rebrousser chemin. Ces mêmes conditions viennent à présent compliquer l'extraction et le retour des corps. Les équipes de sauvetage sont également à la recherche des enregistreurs de vol (boîtes noires) afin de découvrir les causes du drame.
L’avion de la compagnie indonésienne effectuait la liaison entre l'aéroport de Jayapura et Oksibil, une ville d’un secteur montagneux uniquement accessible en avion. Le trajet ne devait durer que 45 minutes. La disparition de l’appareil avait été signalée dimanche 16 vers 15 heures (8 heures, heure française), 30 minutes environ après son décollage. Les pilotes venaient alors de demander l'autorisation d'entamerleur descente et avaient signalé du mauvais temps.
L'appareil était en service depuis plus de 25 ans et effectuait cette liaison 8 fois par jours. La Trigana Air Service est inscrite depuis 2007 sur la liste noire des compagnies aériennes interdites de vol dans l’Union européenne. C'est le troisième crash qui survient en Indonésie en un an. En décembre dernier, le vol AirAsia QZ8501 s'était écrasé au large du pays avec 162 personnes à son bord.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.
Tous les vendredis, recevez la newsletter hebdo de France-Soir
