Mantes-la-Jolie : il renverse un piéton et menace de commettre un attentat

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La rédaction de France-Soir
Publié le 19 novembre 2018 - 13:42
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Un brassard de police à Saint-Denis, le 29 juin 2018
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© Bertrand GUAY / AFP/Archives
L'individu interpellé a évoqué l'attentat de Magnanville au moment de son arrestation.
© Bertrand GUAY / AFP/Archives
Un individu a été interpellé dimanche à Mantes-la-Jolie après avoir renversé un piéton. Alors qu'il résistait à son arrestation, il a menacé de commette un attentat.

Lors de son interpellation, le suspect a évoqué l'attentat de Magnanville et a menacé de commettre lui aussi une attaque terroriste. Un homme de 31 ans a été interpellé, dimanche 18 au matin, à Mantes-la-Jolie (Yvelines) après avoir renversé un piéton et pris la fuite.

Selon Le Parisien, qui révèle l'information, les forces de l'ordre sont intervenues vers 8h30 après avoir été appelées pour un accident de la circulation. Un chauffard avait en effet renversé un piéton avant de prendre la fuite. Les policiers ont découvert la victime qui présentait une plaie au niveau de crâne sur les lieux de l'accident.

Lire aussi - Attentat de Magnanville: quatre personnes toujours en garde à vue, dont une policière

Grâce au signalement du chauffard, les forces de l'ordre l'ont rapidement retrouvé et l'ont rattrapé devant son domicile. L'individu a toutefois laissé éclater sa colère en voyant arriver les policiers. Il a insulté et tenté de frapper un des fonctionnaires qui ont riposté avec un pistolet à impulsion électrique. Au cours de la rixe, l'homme a crié que "son frère est connu pour terrorisme", qu’"il est en prison pour les attentats de Magnanville" et qu’il y irait lui aussi "pour la même chose".

Finalement placé en garde à vue, l'individu a reconnu l'ensemble des faits qui lui sont reprochés, de l'accident à l'apologie du terrorisme en passant par les menaces. Menaces qu'il a poursuivies en déclarant à un policier qu’il allait le pister "pour faire des choses sales", précise le quotidien.

Après vérification, il apparaît qu'une personne ayant le même nom que l'interpellé est bien incarcérée pour des faits de terrorisme. Leurs éventuels liens de parenté n'ont pas encore été établis.

Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider ont été assassinées à coups de couteaux sous les yeux de leur fils de trois ans le 13 juin 2016 à Magnanville par Larossi Abballa, 25 ans. Ce dernier a été abattu par les forces de l'ordre après avoir revendiqué son acte au nom du groupe djihadiste État islamique. 

Voir:

Attentat de Magnanville: les noms de milliers d'agents du renseignement donnés à une radicalisée par une policière?

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