Facebook : l'alerte de danger "Safety Check" peut désormais être déclenchée par les utilisateurs

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 19 novembre 2016 - 18:34
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Des internautes devant le logo de Facebook.
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©Dado Ruvic/Reuters
Depuis jeudi, la fonctionnalité Safety Check de Facebook est communautaire, permettant ainsi à n'importe quel utilisateur du réseau social de signaler un danger.
©Dado Ruvic/Reuters
Depuis jeudi, la fonctionnalité Safety Check de Facebook est communautaire, permettant ainsi à n'importe quel utilisateur du réseau social de signaler un danger. Au risque de s'exposer à des dérives.

Le "Safety Check" de Facebook est une fonctionnalité que de nombreux Français ont tristement découvert au soir du 13 novembre 2015, lors des attentas qui ont frappé Paris et Saint-Denis. Cette fonction permet de savoir si vos amis sont en sécurité, ou de le signaler soi-même pendant des situations d'urgence.

Une fois le "Safety Check" enclenché, l'abonné Facebook peut alors cliquer sur une case verte "Je suis en sécurité", ce dont sont informés immédiatement tous ses contacts personnels. Lui-même peut lister, sous sa réponse, la liste de ses contacts étant également signalé "en sécurité".

Cette application du réseau social avait été lancée en 2014 pour faire face aux catastrophes naturelles. Jusque-là, le réseau social était le seul à décider quand déclencher cet outil. Depuis jeudi 17, n'importe quel utilisateur de Facebook peut signaler lui-même un danger aux alentours, plutôt que d'attendre la réaction de l'entreprise américaine. "Nous pensons que les personnes les plus proches d'une catastrophe devraient jouer un rôle plus important dans le déclenchement du +Safety Check+", explique Naomi Gleit, vice-présidente de la société.

Facebook a justifié cette mise à jour en expliquant que cette fonctionnalité sera désormais beaucoup plus réactive. En effet, lors des attentats de Bruxelles et de Nice, elle s'était déclenchée bien après les faits.

Mais il s'agit d'une manière pour le réseau social de se déresponsabiliser d'un éventuel manquement. En effet, de nombreuses critiques avaient fusé contre le réseau social lorsque son "Safety Check" était resté inactif pour l’attentat survenu à Beyrouth (43 morts), au Liban, la veille de ceux de Paris.

 

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