Fin du procès du Thalys, le verdict attendu dans l'après-midi

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Par AFP - Paris
Publié le 17 décembre 2020 - 11:44
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Croquis d'audience du 16 novembre 2020 montrant les accusés au procès du Thalys à Paris (de g. à d.): Ayoub El Khazzani, Bilal Chatra, Redouane El Amrani Ezzerrifi et Mohamed Bakkali
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© Elisabeth De Pourquery / AFP/Archives
Croquis d'audience du 16 novembre 2020 montrant les accusés au procès du Thalys à Paris (de g. à d.): Ayoub El Khazzani, Bilal Chatra, Redouane El Amrani Ezzerrifi et Mohamed Bakka
© Elisabeth De Pourquery / AFP/Archives

Le procès de l'attentat déjoué du Thalys d'août 2015 s'est achevé jeudi matin devant la cour d'assises spéciale de Paris avec les derniers mots des accusés, après cinq semaines d'audience. Le verdict est attendu dans l'après-midi.

"Je suis désolé du fond du cœur". La voix étranglée par les sanglots, le tireur du Thalys Ayoub El Khazzani s'est longuement excusé auprès des victimes depuis le box. La prison à perpétuité a été requise contre lui.

Tourné vers la salle puis vers les avocats des parties civiles, ce Marocain d'aujourd'hui 31 ans a regretté de ne pas avoir donné "tous les éléments que vous cherchiez". "J'ai tout dit, du départ en Syrie jusqu'à la fin", a-t-il promis.

Sur les bancs des parties civiles, un avocat secoue la tête.

Ayoub El Khazzani a soutenu tout au long du procès qu'il avait reçu pour seule mission de son commanditaire Abdelhamid Abaaoud, également coordinateur du 13-Novembre, de tuer les soldats américains et des membres de la Commission européenne, présents à bord du train selon Abaaoud. Il a aussi maintenu qu'il avait lui même renoncé au dernier moment, incapable de tirer sur d'autres hommes.

"Ca me déchire ce que j'ai fait, ça me glace le sang. (...) Dans ma cellule j'ai pensé à me faire du mal, mais je ne l'ai pas fait, pour être ici", dit-il aussi à la salle.

Pour l'accusation, seules des munitions défectueuses et l'intervention des passagers qui ont réussi à le maîtriser ont empêché El Khazzani de commettre un massacre.

Trois autres accusés sont jugés en même temps que lui, accusés d'avoir aidé El Khazzani et Abaaoud dans leur périple pour rejoindre l'Europe depuis la Syrie. Contre Bilal Chatra, Redouane El Amrani Ezzerrifi et Mohamed Bakkali, l'accusation a requis mardi 30, huit et 25 ans de prison, avec une période de sûreté des deux tiers.

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