Grippe : l'épidémie n'a pas dit son dernier mot
Alors qu'elle semblait reculé, l'épidémie de grippe a repris du poil de la bête ces deux dernières semaines. "Depuis 15 jours-3 semaines, nous constatons une recrudescence marquée du nombre de cas de grippe dans toutes les régions françaises, comme si une seconde épidémie s'installait", a relevé SOS Médecins.
De son côté, l'Institut de veille sanitaire (InVS) note dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire une "augmentation de l’ensemble des indicateurs épidémiologiques, possiblement lié à la vague de froid et à la fin des vacances scolaires" qui touche la majorité des régions. Le profil des personnes touchées a également évolué selon SOS Médecins qui relève que le nombre d'enfants de moins de 10 ans concernés "est nettement plus important que d'habitude".
Des données confirmées par le Réseau sentinelle pour qui "après une période de stabilisation, l'incidence des syndromes grippaux est en incidence depuis deux semaines", avec un âge médian des personnes contaminées à 16 ans.
En revanche, le réseau ne rapporte pas de cas grave ayant nécessité une hospitalisation sur la dernièer semaine. De même SOS Médecins ne relève que peu de cas de "complications respiratoires". En effet, la majorité des cas (environ 70%) sont liés au virus de type B contre lequel le vaccin n'est pas efficace cet année, mais qui présente moins de risque que celui de type A, qui est lui couvert par le vaccin.
Au niveau national et pour la semaine du 7 au 13 mars, le réseau sentinelle rapporte une moyenne de 425 cas pour 100.000 habitants. Depuis le début de l'épidémie en novembre dernier, 52 personnes sont décédées de la grippe, majoritairement du virus A. Selon l'InVs, la majorité des cas graves enregistrés présentaient des facteurs de risque et n'étaient pas vaccinés.
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