Un étudiant sur deux aimerait se tourner vers l'économie sociale et solidaire
Un étudiant sur deux aimerait travailler dans le secteur de l'économie sociale et solidaire, mais plus de la moitié ne voit que "vaguement" ce dont il s'agit, selon un sondage Ipsos/Boston Consulting Group/Conférence des grandes écoles publié ce lundi.
Sur les 2.111 élèves des grandes écoles interrogés, 84% ont déjà entendu parler de l'économie sociale et solidaire, un pourcentage qui monte à 96% pour les 1.193 anciens élèves interrogés, dont les deux tiers aimeraient travailler dans le secteur.
Si quatre étudiants sur cinq estiment que ce secteur va se développer à l'avenir, 54% admettent ne voir que "vaguement" ce dont il s'agit. L'étude révèle une différence de perception entre les femmes, 87% en ont déjà entendu parler et 61% aimeraient s'y engager, et les hommes, dont 81% en ont entendu parler et 45% aimeraient s'y engager.
Si le niveau de salaire n'est que le troisième frein identifié pour s'engager dans l'économie sociale et solidaire (pour 15% des étudiants, contre 23% pour le manque de connaissance du milieu et 16% pour l'intérêt moindre pour ces sujets), seulement 26% des sondés accepteraient de gagner jusqu'à 10% de moins pour travailler dans le secteur.
Concrètement, le concept d'économie sociale et solidaire (ESS) désigne un ensemble d'entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d'utilité sociale.
>Étude réalisée en ligne du 30 novembre 2015 au 4 janvier 2016 auprès d'un échantillon non pondéré de 2.111 étudiants et de 1.193 anciens élèves d'écoles appartenant à la conférence des grandes écoles (CGE).
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