Lubrizol : début des opérations de traitement des fûts endommagés
Les opérations destinées à traiter et enlever les fûts endommagés lors de l'incendie de Lubrizol ont débuté mercredi matin sur le site de l'usine chimique à Rouen, a-t-on appris auprès de la préfecture de Seine-Maritime.
"Le process a débuté ce matin, l'enlèvement se fait dans la foulée du traitement", a indiqué la préfecture à l'AFP.
Cette opération, qui nécessite l'utilisation d'un robot pour un traitement fût par fût, devait débuter mardi, mais a finalement été retardé, avait indiqué mardi le préfet de Normandie Pierre-André Durand.
Ce sont 160 fûts de 200 kg qui contiennent un agent susceptible d'avoir, à cause de l'échauffement généré dans le fût, un peu de mercaptan, un gaz très incommodant.
Les fûts ont été endommagés dans l'incendie qui a ravagé le site Seveso seuil haut le 26 septembre. Ils n'étaient pas dans l'incendie.
Une fois traités par Lubrizol, les fûts seront peu à peu évacués pour être incinérés à 80 km, dans le centre de traitement des déchets dangereux de Sandouville près du Havre, d'après Sedibex, filiale de Veolia qui accueillera les substances.
"Ce sont des opérations qui sont faites avec énormément de précaution, des transports spécialisés", a déclaré mercredi matin Emmanuelle Wargon, secrétaire d'État à la Transition écologique, sur Europe 1.
"Cette opération est une opération délicate, bien sûr, mais il faut évacuer les produits. On ne peut pas laisser les produits endommagés sur le site de stockage, il faut les évacuer et les détruire dans des conditions de sécurité satisfaisantes", a-t-elle ajouté.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.