Pimkie : rejet du plan de départs volontaires par la majorité des syndicats

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Par AFP - Lille
Publié le 05 mars 2018 - 14:23
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Site de l'entreprise Pimkie à Villeneuve d'Ascq (Nord) le 8 janvier 2018
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© DENIS CHARLET / AFP
Les syndicats majoritaires CGT et FO ont annoncé lundi qu'ils rejetaient le plan de départs volontaires chez Pimkie.
© DENIS CHARLET / AFP

Les syndicats majoritaires CGT et FO ont annoncé lundi qu'ils rejetaient le plan de départs volontaires chez Pimkie, une décision qui n'empêche pas la direction d'appliquer unilatéralement ce plan prévoyant 208 départs.

"FO ne signera pas d'accord de départ volontaire", "les membres de la section syndicale FO Pimkie refusent de participer à la grande braderie que Pimkie organise pour se séparer de ses salariés", déclare un communiqué de la Fédération des employés et cadres Force Ouvrière publié sur sa page Facebook.

La CGT avait annoncé dès la semaine dernière qu'elle ne signerait pas. Les deux syndicats représentent plus de la moitié des voix aux élections internes.

Toutefois la direction peut appliquer ce plan sans la signature des syndicats, si elle le fait homologuer auprès de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte).

Valérie Pringuez, secrétaire CGT du CE, s'est alarmée auprès de l'AFP de ce que, selon elle, la direction menace d'appliquer le plan initial, sans tenir compte des négociations. La direction n'était pas joignable dans l'immédiat.

"Nos grandes revendications ont été refusées", a déploré Mme Pringuez. "Notamment en signant cet accord, on donnait la possibilité de se séparer pour motif personnel de salariés non volontaires dont le poste serait supprimé, et de les laisser avec juste leurs yeux pour pleurer".

Elle a aussi regretté, comme sa collègues déléguée FO, Séverine Salperwick, des indemnités supralégales "bien trop basses".

"Ceux qui partent recevraient moitié moins que leurs collègues partis dans un plan précédent en 2010, alors qu'ils ont plus d'ancienneté", a dénoncé Séverine Salperwick.

La direction de Pimkie avait initialement proposé des ruptures conventionnelles collectives, l'une des nouvelles dispositions du Code du travail. Mais les syndicats avaient refusé ce projet.

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