De Rugy veut rapidement régler le problème de Solère à la questure
Les deux hommes ne sont pas sur la même longueur d'ondes. Si Thierry Solère campe sur ses positions et estime que son adhésion à La République en Marche (LREM) ne remet pas en cause son poste à la questure de l'Assemblée nationale (un siège sur trois est traditionnellement réservé à l'opposition), François De Rugy ne semble pas de cet avis.
En effet, le président de l'Assemblée nationale souligne que la situation manque de clarté. Dans un communiqué publié ce lundi 27, François de Rugy explique que "l’adhésion à la majorité de Thierry Solère, questeur élu alors qu’il appartenait à un groupe de l’opposition, crée une situation inédite". Cette situation "impacte indéniablement le fonctionnement" de l’institution, poursuit-il.
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Et d'ajouter: "Face à la situation nouvelle, il me revient de rechercher, avec les groupes politiques, les solutions qui permettront à l’Assemblée de continuer à fonctionner en respectant les principes d’équilibre et de juste représentation de toutes ses composantes politiques".
Une position absolument pas partagée par Thierry Solère. "Le poste de questeur n'appartient pas aux partis politiques (...) Que dit le règlement de l'Assemblée nationale? C'est que dans la répartition (des postes de responsabilité) on tente -on tente!- de veiller à une répartition pluraliste et de respecter la parité. Mais, par nature, c'est une élection", a déclaré le député des Hauts-de-Seine.
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Et donc, selon lui, "il n'y a pas d'obligation légale à ce qu'un parti politique, Les Républicains ou un autre" se voit réserver un poste de questeur. Après avoir annoncé son ralliement à LREM ce week-end, Thierry Solère avait affirmé dimanche 26 sur BFMTV n'avoir "aucune raison de démissionner" de son poste de questeur, auquel il a été élu pour un an.
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