Laurent (PCF) veut une consultation des Corses avant toute "évolution institutionnelle"

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Par AFP - Paris
Publié le 07 février 2018 - 12:26
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Pierre Laurent (c), secrétaire national du Parti communiste français (PCF), le 19 octobre 2017 à Par
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Le secrétaire national du Parti communiste Pierre Laurent lors d'une manifestation contre la réforme du droit du travail, le 19 octobre 2017 à Paris
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Le secrétaire national du Parti communiste Pierre Laurent a estimé mercredi que les Corses devraient être consultés directement avant toute "révision constitutionnelle et évolution institutionnelle" concernant leur île.

"J'attends un engagement du président de la République, c'est celui qui consisterait à dire - et j'attends la même chose d'ailleurs de la majorité nationaliste -, que les Corses seront consultés s'il y a révision constitutionnelle et évolution institutionnelle", a déclaré M. Laurent sur LCP.

"Je pense qu'il ne peut pas y avoir d'évolution institutionnelle du statut de la Corse sans consultation directe des Corses", a-t-il insisté. "Je crois qu'il faut un engagement ferme sur cette question, quelle que soit la proposition qui est mise sur la table", a-t-il ajouté, alors qu'Emmanuel Macron va dévoiler mercredi sa stratégie pour l'avenir de l'île.

"Je pense qu'il y a des progrès à faire pour prendre en compte la spécificité corse, par exemple sur la langue", a estimé Pierre Laurent. "Nous ne faisons pas de cette question une question de séparation, nous faisons de cette question une question culturelle qui doit être reconnue. Ca pose un certain nombre de problèmes, il faut les discuter, mais il y a des évolutions qui sont possibles".

M. Laurent est en revanche "contre le statut de résident", qui vise à réserver l'achat des biens immobiliers en Corse aux personnes justifiant de plusieurs années de résidence dans l'île de Beauté.

Sur le rapprochement des prisonniers, "il y a des principes en la matière qui devraient s'appliquer à tous les prisonniers", a-t-il affirmé. "Je pense qu'il y a des mesures d'humanité à prendre en la matière".

"La question de l'amnistie est une autre question", a-t-il poursuivi. "Elle peut être discutée, mais il y a des conditions là aussi. Je crois qu'elle ne doit pas concerner les crimes de sang et elle ne peut pas consister en quelque sorte à oublier la gravité des faits commis".

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