Le Foll : pas d'autorisation de manifester quand cela conduit "aux débordements qu'on a connus"
Manifestation syndicale de jeudi
"Ce matin, je ne peux pas m'exprimer pour annoncer si cette manifestation sera statique ou pas. Une discussion est en cours, on ne recommencera pas à autoriser des manifestations qui conduisent à des débordements que l'on a connus".
"Il faut être explicite: on a le droit de manifester, et nous avons respecté ce droit, personne ne peut le contester. Et nous avons constaté qu'il y a eu des débordements, comme ceux que l'on a connus lors de la dernière manifestation et cela n'est pas acceptable".
"La réponse du préfet de police sera donnée lorsqu'il aura tous les éléments qui lui permettront de juger si cette manifestation peut se tenir ou pas"
"Quand on est dans le contexte que l'on connait oui c'est une responsabilité politique de décider si une manifestation peut se tenir ou pas. La sollicitation des forces de l'ordre est maximale et nous essayons d'expliquer aux syndicats afin que tous le monde prennent ses responsabilités".
"On se dirigera vers une interdiction si les conditions minimums pour permettre la sécurisation du cortège et du parcours du cortège ne sont pas réunies. On ne peut plus avoir des cortèges avec tout le long de la casse".
"Une manifestation statique n'est d'ailleurs pas forcément plus simple à sécuriser".
"Il n'est ni question de retirer le texte ou même de le suspendre. Cel n'a pas de finilaté".
Nicolas Sarkozy et les manifestations
"La position de Nicolas Sarkozy m'a particulièrement surprise. Je ne sais pas quelle mouche l'a piquée, surement celle de la primaire".
Primaire à gauche
"Ce choix d'une primaire est tout à fait légitime et va permettre d'avoir un débat démocratique. Il y a une méthode et un calendrier".
"Le calendrier du président de la République jusqu'au mois de décembre, c'est président de la République".
"On verra ce que dit Emmanuel Macron qui sera en meeting le 12 juillet. Je pense qu'il sera en mesure de défendre ce qui a été fait".
Brexit
"Les populistes utilisent la peur sur l’immigration et ils laissent penser que sur les autres sujets on va s’arranger".
"Si la Grande-Bretagne quitte l’Europe, il n’y aura plus de marché unique pour elle, les Anglais devront payer pour y accéder et les agriculteurs britanniques ne pourront plus avoir accès aux aides européennes".
"Les pro-brexit pensent que le cœur du débat c’est l’immigration et bien ils perdront sur l’immigration et ils perdront les avantages européennes sur le reste".
Référendum sur l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes
"Ca fait 20 ans que j'entends parler de cet aéroport et 120 ans que j'ai compris les arguments de ceux qui étaient pour".
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