Philippe : "aucune raison" que Ferrand démissionne tant qu'il n'est pas mis en examen

Auteur:
 
Par AFP
Publié le 01 juin 2017 - 18:30
Image
Le Premier ministre Édouard Philippe, le 18 mai 2017 à l'Elysée à Paris
Crédits
© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP/Archives
Le Premier ministre Édouard Philippe, le 18 mai 2017 à l'Elysée à Paris
© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP/Archives

Le ministre de la Cohésion des territoires Richard Ferrand n'a "aucune raison" de devoir démissionner "aussi longtemps" qu'il n'est pas mis en examen, même après l'ouverture d'une enquête par le parquet de Brest, a affirmé jeudi le Premier ministre, Édouard Philippe.

"L'ouverture d'une enquête préliminaire ne change strictement rien à la position que j'ai moi-même formulée publiquement: aussi longtemps qu'il n'y a pas de mise en examen, il n'y a aucune raison de demander à M. Ferrand de quitter le gouvernement", a déclaré le Premier ministre, lors d'un déplacement à Montereau-Fault-Yonnne (Seine-et-Marne).

"Il a ma confiance, c'est la position que j'ai exprimée mardi, que j'ai exprimée hier (mercredi), nous sommes jeudi, je l'exprime encore et croyez-moi, je compte bien l'exprimer aussi longtemps que la situation ne changera pas", a assuré M. Philippe.

Une mise en examen déclenche "immédiatement" la démission d'un ministre, "sauf dans un cas", a-t-il précisé: celui de la diffamation, où la mise en examen est automatique. Ce cas concerne actuellement le ministre de la Justice et président du MoDem, François Bayrou.

"Un ministre qui serait mis en examen démissionnerait immédiatement, c'est la position claire que j'ai exprimée et je ne vois aucune raison d'en changer", a insisté M. Philippe.

L'ouverture d'une enquête préliminaire visant M. Ferrand est intervenue le jour de la présentation par le garde des Sceaux de son texte sur la moralisation de la vie publique, qui sera présenté en Conseil des ministres le 14 juin.

M. Philippe, Premier ministre nommé par Emmanuel Macron et issu de LR, était venu en Seine-et-Marne pour soutenir l'UDI Yves Jégo, qui brigue un quatrième mandat dans la troisième circonscription de ce département d'Ile-de-France.

Le mouvement présidentiel, la République en Marche (REM), n'a investi aucun candidat face à l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy, qui a fait part de sa "bonne volonté" pour travailler avec une majorité présidentielle.

MM. Philippe et Jégo se sont promenés sur un marché d'une cité populaire de la ville, avant de rendre visite à une "Digitale académie", spécialisée dans l'éducation à distance et le soutien aux jeunes peu qualifiés voulant se lancer dans des études supérieures.

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Lang
Sur scène ou en backstage, les spectacles de Jack Lang en politique ne manquent jamais de piment
Dans le sillage de Jack Lang, la politique, la culture et les histoires de mœurs se mêlent dans une drôle d’odeur de soufre. Une ombre plane récurrente, celle des scan...
11 mai 2024 - 09:08
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.