Terrorisme - Ce que l'on sait des deux islamistes soupçonnés de vouloir perpétrer un attentat pendant la présidentielle
Deux hommes soupçonnés de préparer un attentat "imminent" ont été arrêtés dans le IIIe arrondissement de Marseille ce mardi 18, à cinq jours de l'élection présidentielle. Les deux suspects, de nationalité française, sont respectivement âgés de 23 et 29 ans et appartiennent à la mouvance islamiste radicale.
Mahiédine M. (29 ans) et Clément B. (23 ans), sont originaires des Hauts-de-France. Les deux hommes se seraient radicalisés dans la prison de Sequedin. Le second serait un converti.
Ils ont été arrêtés par la DGSI dans le cadre d'une enquête en flagrance ouverte à Paris pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et infraction à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste. Selon les informations du Parisien, les deux hommes souhaitaient s'en prendre à un candidat à l'élection présidentielle.
Toujours selon le quotidien, "le plus âgé des deux hommes était connu des services de police et de renseignement pour sa radicalisation. Il avait déjà été condamné pour des violences et des braquages". Tandis que le second, "utilisait sur les réseaux sociaux un nom à consonance tchétchène et était candidat au djihad".
Selon les enquêteurs, les perquisitions réalisées dans le cadre de ce coup de filet ont permi de mettre la main sur une arme de poing, un fusil-mitrailleur et des composants chimiques rentrant dans la composition du TATP (explosif souvent utilisé dans le cadre d'attentat).
Au cours d'un rapide point presse donné à 12h30, Matthias Fekl a expliqué que des opérations de déminage étaient en cours, sans en préciser la localisation. Le ministre de l'Intérieur a souligné que "la menace terroriste n'a jamais été aussi élevée" et que "tout était mis en œuvre pour assurer la sécurité de la présidentielle".
FranceInfo rapporte que la DGSI a récupéré une photo dont l’auteur serait Mahiédine M., sur laquelle on voit un "fusil mitrailleur, associé à la Une du journal Le Monde du 16 mars (sur laquelle on voit François Fillon), un drapeau de l’Etat islamique, et un lot de munitions formant les mots "La loi du talion".
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