Le "New York Times" accuse des proches de Trump de contacts répétés avec les services secrets russes
C'est le New York Times qui l'affirme, et la révélation pourrait créer une véritable onde de choc mondiale: l'équipe du président américain Donald Trump aurait eu des "contacts répétés" avec des responsables des services de renseignement russes avant l'élection présidentielle de novembre 2016.
Le quotidien donne des données précises. Les faits concernent "quatre hauts responsables américains", dont certains sont toujours en poste. A leur sujet, "les enquêteurs et les services de renseignement américains ont intercepté (d)es communications à peu près à la même époque où ils découvraient les preuves des tentatives russes de perturber l'élection présidentielle américaine en piratant le Comité national du parti démocrate".
Le journal ne détaille pas cependant le contenu des échanges en question, et ne cite qu'un seul nom mais pas des moindre: celui de Paul Manafort, qui présidait la campagne du milliardaire pour la Maison-Blanche et était notamment "consultant" politique en Russie et en Ukraine. Interrogé par le New York Times, ce dernier a, sans surprise, farouchement nié son implication. "Je n'ai jamais parlé en connaissance de cause avec des membres des services de renseignement russes, et je n'ai jamais été impliqué dans quoi que ce soit avec le gouvernement russe, ou l'administration Poutine, ou quelque dossier que ce soit actuellement objet d'une enquête" a déclaré Paul Manafort.
Le New York Times enquête actuellement pour savoir si ces contacts répétés avaient explicitement pour but de déstabiliser le camp démocrate lors de la campagne électorale.
Cette nouvelle vient nourrir un peu plus encore la polémique après la démission du chef du Conseil de sécurité nationale Michael Flynn, mis en cause pour des conversations téléphoniques avec l'ambassadeur russe à Washington qu'il a volontairement "mal retranscrit" à Mike Pence, le vice-président en exercice.
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