L'élection miraculeuse de Joe Biden, partie 1

Auteur(s)
Anthony Lacoudre, pour FranceSoir
Publié le 19 janvier 2021 - 12:41
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Biden, un miracle ?
Crédits
AFP/FS
"I'm sorry you can't believe in miracles." Lance Armstrong
AFP/FS

Mercredi 20 janvier, au pied du Capitole à Washington DC, Joe Biden prêtera serment, la main posée sur la Bible. Il sera intronisé comme le nouveau président des États-Unis, ayant battu le président sortant Donald Trump. Il pourra effectivement remercier Dieu car son élection relève tout simplement du miracle. 

Comment a-t-il fait en effet pour obtenir plus de 81 millions de voix lors de l'élection du 3 novembre dernier, c'est-à-dire plus de voix que n'importe quel autre candidat l'ayant précédé dans l'histoire du pays, y compris Barack Obama ? Comment a-t-il fait pour obtenir 15 millions de voix de plus qu'Hillary Clinton en 2016 ?

Et cela après avoir mené une campagne virtuelle depuis le sous-sol de sa maison du Delaware, en évitant soigneusement les contacts avec les journalistes et avec la population ? Comment a-t-il pu survivre aux accusations d'agression sexuelle contre une fonctionnaire du Sénat et aux soupçons d'extorsion en Ukraine et de trafic d'influence, notamment avec des pays comme la Chine ? Comment a-t-il fait, au cours de cette campagne, pour surpasser ses errements, ses diverses gaffes, ses propos maladroits, incohérents, parfois franchement racistes ?

En réalité, son élection ne relève pas d'un miracle, elle relève de la fraude.

 

La propagande des médias

La première fraude provient de la manipulation des électeurs par les médias. Jamais on n'avait vu une telle collusion entre un candidat, d'une part et les grands médias et médias sociaux, d'autre part. On avait cru atteindre le summum en 2016 lorsque par exemple CNN transmettait à l'avance à Hillary Clinton les questions des débats. C'était en réalité bien peu de choses par rapport à 2020. Jamais les sondages commandités par les grands médias n'auront été truqués à ce point en faveur de Joe Biden. Jamais n'avait-on assisté à un tel degré de propagande anti-Trump et pro-Biden tout au long de la campagne. Tout ce qui était positif à propos de Trump et tout ce qui était négatif à propos de Biden aura été caché au public, alors que tout ce qui était négatif à propos de Trump et tout ce qui était positif à propos de Biden aura fait l'objet d'un matraquage médiatique. Sans parler de la fabrication purement et simplement d'histoires mensongères à n'en plus finir contre le président sortant et son entourage.

Le scandale de la "Biden crime family" étouffé

Le point culminant est intervenu lorsque, le 14 octobre 2020, à deux semaines de l'élection, le New York Post révéla le scandale de la corruption de la famille Biden ("the Biden crime family" comme l'appelle Donald Trump). Facebook et Twitter bloquent alors immédiatement les comptes et les pages du quotidien, pour éviter la propagation. "Une erreur de jugement", admettra par la suite Jack Dorsey, le patron de Twitter, qui n'en pense sans doute pas un mot. 

Les autres médias enterrent l'affaire, s'assurant que le scandale reste confiné. Et pourtant, les preuves sont accablantes. Hunter Biden, le fils de Joe Biden, décrit en détail dans ses emails obtenus par le "New York Post" le modus operandi : 50 % des sommes collectées étaient reversées au "big guy". 

Les sondages réalisés après l'élection dévoileront par la suite que 13 % des électeurs de Joe Biden n'auraient pas voté pour lui s'ils avaient été informés de l'existence du scandale en question. Ce qui représente plus de 10 millions de voix ! Quand on sait que Joe Biden a remporté l'élection in fine grâce à un peu moins de 50.000 voix d'avance dans trois États-clefs... 

 

Le contournement des lois électorales

La deuxième fraude aura consisté pour la gauche américaine à contourner les lois électorales applicables aux bulletins par correspondance dans les principaux États-clefs, et ce, sous le prétexte de la crise du coronavirus. 

Par exemple en Géorgie, il a été décidé que les bulletins par correspondance, envoyés à toute la population, seraient pris en compte sans vérification appropriée de la signature des électeurs, alors que la loi est on ne peut plus claire à ce sujet : les bulletins par correspondance doivent, sous peine de nullité, faire l'objet de contrôles strictes. En pratique, cette "relaxation" des standards de contrôle a permis à n'importe qui (des morts, des mineurs, des prisonniers, des non-résidents, des étrangers...) d'envoyer des bulletins, sans grand risque de rejet du vote. Du reste, le taux de rejet des bulletins par correspondance est passé de 3,5 % en 2016 (ce qui correspondait à 90.000 votes) à 0,3 % en 2020, et ce, alors même que le nombre de bulletins par correspondance reçus en 2020 a été multiplié par 5 comparé à 2016. Autrement dit, des dizaines de milliers de bulletins par correspondance illégaux ont été comptabilisés cette année en Géorgie. 

Qui plus est, ces bulletins ont pu être déposés par les électeurs dans des boîtes ("drop boxes" financées par Mark Zuckerberg, le patron de Facebook), installées spécifiquement dans certains quartiers populaires des grandes villes de l'État afin d'éviter aux électeurs d'acquitter un timbre. Bien évidemment, la collecte des bulletins déposés dans ces boîtes n'a pas pu être supervisée par les assesseurs républicains...

Une vidéo prise par des caméras de surveillance a fait sensation. Elle montre comment les employés de la ville d'Atlanta ont géré le dépouillement de ces bulletins dans le centre le plus important de la ville (State Farm Arena). A 23h le soir du 3 novembre, la presse et les assesseurs des deux partis, sous le prétexte d'une fuite d'eau empêchant la poursuite du dépouillement, sont priés de rentrer chez eux et de revenir le lendemain matin. Une fois la scène vidée de ses témoins gênants, quatre employés municipaux extirpent des dizaines de milliers de bulletins de quatre valises qui avaient été placées et cachées dans la salle le matin même, pour être scannés, à de multiples reprises, dans les machines. Au total, 24 000 bulletins comptabilisés en toute illégalité, comme attesté en direct sur le site du New York Times (real time tabulations). Joe Biden a finalement emporté l'État avec... 11 779 voix d'avance.

En Pennsylvanie, la loi était claire. Les bulletins par correspondance ne pouvaient être acceptés que si l'électeur apposait sa signature sur l'enveloppe. Mais cette année, le gouverneur démocrate a autorisé les centres de dépouillement à comptabiliser les bulletins sans enveloppe ("naked ballots"), ouvrant ainsi la voie à de la fraude massive. On comprend mieux pourquoi les assesseurs républicains se sont vus barrer l'accès aux centres de dépouillement à Philadelphie, et ce, même en dépit d'injonction obtenues en référé auprès des juges locaux. 

Par ailleurs, la loi prévoyait que les bulletins par correspondance reçus par la poste après 20h le mardi 3 novembre étaient nuls et ne pouvaient être comptabilisés. Qu'à cela ne tienne, les bulletins collectés jusqu'au vendredi 6 novembre ont été pris en compte, y compris ceux reçus sans cachet de la poste sur l'enveloppe ! N'importe qui a donc pu voter en Pennsylvanie dans les jours qui ont suivi le jour de l'élection ... On précisera que 75% des 630 000 bulletins par correspondance "magiques" reçus après le 3 novembre ont été en faveur de Joe Biden. 

Qui plus est, dans certains comtés en Pennsylvanie, plus de voix ont été comptabilisées que d'inscrits sur les listes électorales ayant voté - 205 000 plus précisément d'après un rapport du Sénat de Pennsylvanie du 29 décembre 2020 dénonçant ce phénomène de "over votes", c'est-à-dire de bulletins comptabilisés qui n'ont pas été imprimés par le gouvernement de la Pennsylavnie.

Dans le Wisconsin, la loi prévoyait que seules les personnes bénéficiant du statut de personne confinée indéfiniment (typiquement des personnes grabataires) pouvaient voter par correspondance sans avoir à se déplacer au préalable au bureau de vote pour chercher un bulletin en montrant sa pièce d'identité (un bulletin leur est alors envoyé par la poste chez eux). Mais pour l'occasion, sur ordre du gouverneur (démocrate), le statut a été largement étendu, passant de 70.000 personnes environ aux élections précédentes à 200 000 cette année, en raison du coronavirus. 130 000 votes de plus que les années précédentes ont donc été comptabilisés sans contrôle d'identité à l'échelle de l'État (un peu comme si les bureaux de vote avaient accepté que 200 000 électeurs qui venaient en personne voter ne présentent pas leur pièce d'identité). Précisons que ces 200 000 bulletins furent largement favorables à Joe Biden, lequel a remporté l'État avec 20 682 voix. 

[...]

La deuxième partie de cet article est à retrouver ici.

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