Premières expérimentations du "smart Navigo" en Ile-de-France en 2018

Auteur:
 
Par AFP
Publié le 03 octobre 2017 - 20:34
Image
Les premières expérimentations pour la validation du titre de transport en Ile-de-France via smartph
Crédits
© ELIOT BLONDET / AFP/Archives
Les premières expérimentations pour la validation du titre de transport en Ile-de-France via smartphone "se feront dès 2018"
© ELIOT BLONDET / AFP/Archives

Les premières expérimentations pour la validation du titre de transport en Ile-de-France via smartphone "se feront dès 2018", a annoncé mardi la présidente de la région Ile-de-France et présidente du syndicat des transports Valérie Pécresse, lors d'une conférence de presse.

Mme Pécresse avait annoncé en juin 2016 un plan de développement du numérique sur le réseau francilien, visant à permettre à terme aux usagers d'utiliser leur smartphone à la place de leur titre de transport ("smart Navigo"), de profiter de l'open data pour connaître le trafic en temps réel ou tout simplement de se connecter à internet via la 4G ou le wifi dans les transports en commun.

L'expérimentation de la dématérialisation des titres de transport, enregistrés dans le smartphone, commencera "au second semestre 2018", a précisé dans un communiqué Ile-de-France Mobilités, le syndicat des transports d'Ile-de-France.

"Pour les Franciliens qui n'auront pas de smartphone, ce sera un +porte-monnaie électronique+, c'est-à-dire une carte qu'on rechargera, et qu'on pourra même recharger par internet", a-t-elle précisé.

"Ces validations se feront via la carte SIM, si le téléphone est déchargé, on pourra quand même valider son ticket", a insisté Mme Pécresse.

"Ce service sera actif sur l'ensemble du réseau francilien à partir de l'été 2019. Compte tenu des contraintes techniques liées à cette technologie (compatibilité du smartphone, opérateur mobile, type de carte SIM), on estime à 900.000 le nombre d'usagers qui pourront l'utiliser dès 2019", a précisé Ile-de-France mobilités. "A terme, ce service pourra être utilisé par trois millions" de personnes.

Le conseil d'administration d'Ile-de-France mobilités a par ailleurs acté mardi le financement, à hauteur de 8,5 millions d'euros d'un centre de coordination opérationnelle de sûreté (CCOS), qui regroupera "la Préfecture de Police et les référents sûreté de l'ensemble des opérateurs de transport sur un même site, permettant d'optimiser l'action des différentes forces de sûreté dans les transports publics franciliens".

La maîtrise d'ouvrage du projet est confiée au préfet de police avec l'objectif d'une mise en service à l'automne 2019. La SNCF participe également au financement pour 2,5 millions d'euros et la préfecture de police pour un montant de 2 millions d'euros.

Enfin, le syndicat des transports a décidé de modifier 158 lignes de bus d'Ile-de-France, "pour mieux faire correspondre l'offre de bus aux besoins des voyageurs". Cela représente "une augmentation de l'offre de 21% en moyenne sur les lignes concernées et un effort financier de 35 millions d'euros annuels".

Les administrateurs socialistes ont interpellé Mme Pécresse sur la fusion d'Alstom avec l'Allemand Siemens. Ils lui ont demandé "de conditionner le maintien et la poursuite des commandes passées auprès d'Alstom au maintien de la production et de l'assemblage en France" puis ont déploré dans un communiqué que "Valérie Pécresse refuse d'assumer ses responsabilités" sur ce sujet.

Mais Jacques Baudrier du Front de Gauche s'est félicité auprès de l'AFP qu'elle ait repris dans un amendement une proposition de son groupe visant à exiger de la SNCF "un état de la provenance des principaux composants des futurs RER NG", afin d'en apprécier "l'origine géographique".

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.