Le concert de la liberté à Dunkerque s'est déroulé dans la convivialité... mais pas comme prévu

Le 25 février, le collectif DK a fait une demande d’autorisation auprès de la sous-préfecture de Dunkerque afin d'organiser de manière légale l’événement. Étonné de n'avoir eu aucune réponse, ni aucune réaction de la part des autorités compétentes, les organisateurs ont tenté de les relancer par message. Ils ont finalement été contactés par un agent administratif qui leur a conseillé de se rapprocher de la mairie de Dunkerque. La mairie leur a refusé l’autorisation, les renvoyant vers la sous-préfecture.

 

Le collectif a également contacté un restaurant sur la place Jean Bart afin de pouvoir brancher le matériel nécessaire et mettre à disposition un débit de boisson. Le patron du restaurant a accepté de manière enthousiaste. Un agent de la mairie les a contactées quelque temps après, pour leur annoncer que leur demande ne pouvait être acceptée. La communication ayant déjà été faite depuis deux semaines sur les réseaux sociaux et dans les médias locaux, le collectif ne pouvait plus reculer. Le 5 mars, ils se sont rendus sur la place pour installer le matériel et la scène sur la place. La police municipale les a verbalisés et a donné l’ordre évacuer les véhicules du lieu.

 

Le rassemblement fut finalement toléré, au nom de la liberté d’expression. 300 personnes se sont réunies et des intervenants ont pris la parole, dont Nathalie, représentante de l’association "Les blouses blanches". Après une négociation a l’amiable, la chanteuse Chloé et le groupe "Les Quartz" ont pu chanter grâce à une sono prêtée par le bar-restaurant. Le concert gratuit a donc eu lieu, mais pas comme prévu initialement.