L'homme arrêté à Disneyland sera jugé en comparution immédiate pour détention et transport d'armes
Conformément aux réquisitions, il a été placé en détention provisoire jusqu'à son procès devant le tribunal correctionnel de Meaux. Il encourt une peine de cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende, a ajouté le parquet dans un communiqué.
Alors que la piste terroriste avait été rapidement écartée, la garde à vue de cet homme de 28 ans, converti à l'islam, avait été prolongée vendredi 29 janvier. Il avait déféré au parquet samedi 30 janvier après-midi.
Face aux enquêteurs, l'homme avait expliqué qu'il "gardait avec lui ses deux pistolets automatiques de petit calibre, qu'il a depuis longtemps, pour ne pas les laisser au domicile de sa mère à Paris, où il vit en ce moment", avait indiqué à l'AFP une source policière, confirmée par le parquet.
Entendue par les policiers, sa mère a confirmé ses déclarations, expliquant qu'il vivait chez elle avant qu'il parte vivre en province.
Sa compagne, qui devait elle aussi séjourner à l'hôtel New York près du "Disney Village", a également été entendue dans la nuit de jeudi à vendredi par les enquêteurs. "Aucun élément ne permet de l'incriminer dans une quelconque complicité", selon le parquet.
Dans un premier temps, l'homme avait déclaré aux policiers qu'il était armé car il craignait pour sa sécurité, selon une autre source policière.
Cet homme, déjà connu de la justice pour une affaire de contentieux routier, avait été arrêté après avoir été repéré à son arrivée à l'hôtel où il avait une réservation et où ses armes ont été détectées par un détecteur à rayons X.
Dans sa valise, se trouvaient deux armes de poing, des cartouches et un exemplaire du coran. Appelée sur les lieux, la police l'avait arrêté jeudi en début d'après-midi puis placé en garde à vue.
Basé en Seine-et-Marne, Disneyland Paris est le premier site touristique privé en Europe avec 14,8 millions de visiteurs en 2015.
Alors que la France est sous la menace d'attaques djihadistes, les premiers éléments avaient vite indiqué que l'enquête ne semblait pas s'orienter vers une piste terroriste. Le parquet antiterroriste n'a d'ailleurs pas été saisi de l'affaire.
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