Noyade : un enfant de 7 ans meurt dans la piscine municipale de Chazeule
Un nouveau cas de noyade mortelle d'enfant est survenu dimanche 27 dans une piscine municipale du Doubs, dimanche 27 à Chalezeule, près de Besançon. Le drame a coûté la vie à un garçon de sept ans. Selon les premiers éléments, l'enfant aurait échappé à la surveillance de ses parents aux abords de cette piscine publique située en extérieur.
Il s'est retrouvé dans le grand bassin et a coulé sans attirer l'attention dans un premier temps. On ignorait ce lundi 28 au matin les conditions exactes du drame, notamment si l'enfant a sauté volontairement, s'il a fait un malaise une fois dans l'eau en cette période de forte chaleur, ou encore s'il savait nager.
Lorsque les maîtres-nageurs sont intervenus, l'enfant était déjà en arrêt cardio-respiratoire. Ils ont tenté de le réanimer en vain. Les secours arrivés dans la foulée ont transporté la victime vers l'hôpital de Besançon où il a été opéré, sans succès. Il a été déclaré mort dans la soirée.
Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de recherche de gendarmerie de Besançon et à la brigade de gendarmerie de Tarragnoz. Les maîtres-nageurs ont commencé à être entendus, mais certains étaient encore sous le choc dimanche. La piscine était loin d'être saturée au moement du drame avec quelque 250 personnes contre 1.500 la veille, précise L'Est Républicain qui révèle l'affaire. "Il devait y avoir dix ou douze maîtres-nageurs. On était au-dessus de ce qu'il faut en termes d'effectif, il n'y a pas de soucis là-dessus", a assuré à France Bleu l'adjoint aux sports de la Ville de Besançon.
Plus de la moitié des victimes de noyades en piscine sont des enfants de moins de six ans et la noyade est la première cause de mortalité par accident de la vie courante chez les moins de 15 ans, devant les suffocations, les accidents par le feu puis les chutes.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.