Les cadres des GAFAM se recyclent dans les start-up de cryptomonnaies et de NFT


Fin 2021, en l'espace de deux jours, plus de 350 personnalités importantes de la Silicon Valley, occupant des postes chez Amazon, Meta ou Google, ont postulé un poste pour la start-up Unstoppable Domains. Dans un article du New York Times, la vice-présidente de cette start-up spécialisée dans les noms de domaine basés sur la "blockchain", reconnait le phénomène : des dirigeants ingénieurs technologiques expérimentés de chez Google, Meta, Amazon et d'autres grandes entreprises, quittent leurs postes pour rejoindre le secteur de la “crypto”.
Des millions de dollars de rémunération annuelle
Sandy Carter, qui a elle-même quitté son poste chez Amazon pour le monde de la “crypto”, qualifie cette tendance de “nouvelle ère”. Alors qu’en 1999, les visionnaires quittaient leurs emplois bien payés pour rejoindre les nouvelles start-up du web, les cadres sont maintenant attirés par la cryptomonnaie, qui inclut les monnaies numériques, les NFT, et d’autres technologies qui reposent sur la "blockchain". Leur motivation principale ? S’enrichir encore plus rapidement. Alors que les cryptomonnaies existent depuis un moment, l’explosion du secteur est due à l'apparition récente des NFT, un écosystème à la mode, décentralisé, qui prend une place considérable dans la valorisation des objets numériques.
Convertir les jetons NFT en millions de dollars
Dans certains cas, les start-up "crypto" offrent des “packages” de rémunération comparables à ceux des plus grandes entreprises technologiques, en raison de la facilité avec laquelle les employés peuvent convertir les jetons NFT de leur entreprise (ou la cryptomonnaie sous-jacente soutenant la start-up) en espèces. Alors que l'occasion de s’enrichir rapidement est une motivation de poids, selon Sandy Carter, cela n’est pas la seule raison qui pousse les cadres à quitter les GAFAM. Le caractère décentralisé de la technologie, basé sur la "blockchain", intéresse aussi beaucoup ces professionnels des nouvelles technologies, car ils y voient l’avenir du numérique.