De nombreux cadavres de chats découverts chez une protectrice des animaux

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La rédaction de France-Soir
Publié le 16 novembre 2018 - 19:04
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Un chaton de la SPA de Gennevilliers, photo du 21 août 2018
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© JOEL SAGET / AFP/Archives
Seuls deux chats ont été retrouvés en vie au milieu d'une dizaine de cadavres en cage (illustration).
© JOEL SAGET / AFP/Archives
Une dizaine de cadavres de chats et deux survivants très amaigris ont été découverts dans une maison de Biot (Alpes-Maritimes) mercredi. L'ancienne locatrice qui venait d'être expulsée dirigeait une association recueillant des animaux.

L'occupante de la maison se disait protectrice des animaux. Elle était même présidente d'une association censée venir en aide aux chats. Mais elle est désormais accusée de maltraitance auprès qu'une dizaine de cadavres de félins ont été découverts chez elle. Une enquête a été ouverte.

Selon Nice-Matin qui révèle l'affaire, cette femme avait été expulsée de son logement situé à Biot (Alpes-Maritimes) le 26 octobre dernier. Dans les jours qui ont suivi, les voisins ont été interpellés par une odeur pestilentielle et la présence de chats très amaigris. Ils ont alors alerté le réseau associatif Urgence pour un animal du département (Upa 06), lequel a été autorisé à pénétrer dans les lieux par les forces de l'ordre mercredi 14.

Voir: Fudji, chien martyr symbole de la lutte contre les actes de cruauté envers les animaux

Sur place, les bénévoles ont découvert une dizaine de cadavres d'animaux en décomposition et seulement deux chats encore en vie, dont une femelle trouvée agonisante et qui risque de ne pas survivre. D'après les premiers éléments recueillis, la passion pour les chats de cette présidente d'association l'aurait mené à en accueillir jusqu'à une centaine chez elle. Un nombre qui suppose une logistique particulière à l'évidence inexistante dans ce cas.

"Les chats morts encore pucés que nous avons pu identifier avaient entre 2 et 7 ans. Et ils sont morts dans leur cage. Pour moi, c'est la preuve d'une maltraitance", a raconté au quotidien la dirigeante de l'Upa 06. Celle-ci envisage de porter plainte, afin notamment que l'association de la mise en cause soit dissoute et que celle-ci ait interdiction à l'avenir de s'occuper d'animaux. A côté de ces mesures, elle ne risque a priori qu'une amende. En effet, concernant les animaux, seuls les actes de cruauté -qui supposent une volonté de faire souffrir "gratuitement"- peuvent entraîner des peines de prison (deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende).

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