Pédophilie : un professeur de chant arrêté dans le Cher
Nouveau cas présumé de pédophilie en France. Un instituteur de 42 ans, qui donnait aussi des cours particuliers de chant, a été mis en examen mardi 6 au soir à Bourges (Cher). Soupçonné de viols et d'agressions sexuelles sur mineurs de moins de quinze ans, il a été placé en détention provisoire tandis que son épouse à été mise en examen pour non-dénonciation de crime, et placée sous contrôle judiciaire.
Les faits auraient eu lieu entre 2006 et 2008 mais n'auraient été dénoncés qu'il y a peu de temps. Selon le parquet de Bourges, les cours se tenaient chez l'instituteur ou au domicile de ses victimes présumées, trois jeunes filles âgées à l'époque de 11 à 15 ans. Deux d'entres elles auraient évoqué des viols tandis que la troisième aurait, elle, dénoncé des agressions sexuelles, a précisé le Journal du Centre. Alors que des auditions sont actuellement en cours, le quadragénaire ne serait néanmoins pas soupçonné d'avoir abusé des élèves à l'école, selon Marie-Pierre Viret, substitut du procureur de la République de Bourges. L'instruction devra toutefois s'en assurer dans les jours qui viennent.
Face aux nombreuses affaires de pédophilie survenues lors de l'année scolaire écoulée, le gouvernement a décidé de prendre le problème à bras-le-corps. Un décret envoyé au Conseil d'Etat, le 24 septembre dernier, devrait ainsi permettre au gouvernement de contrôler les casiers de près de 900.000 fonctionnaires pour identifier ceux qui ne doivent plus travailler auprès d'un jeune public.
"Pour le moment, nous n'en sommes qu'au stade du projet de décret. Il est actuellement en cours d'examen par le Conseil d'Etat pour s'assurer qu'il est juridiquement parfait. Ensuite, nous consulterons les syndicats pour que les modalités soient bien acceptées par tous. En tout état de cause, cela ne commencera pas avant 2016", avait précisé le ministère de l'Education nationale à l'Huffpost. Concrètement, parmi les nouvelles procédures, le texte prévoit qu'un message d'alerte soit envoyé au supérieur hiérarchique de l'instituteur ou de l'institutrice via un système de messagerie en ligne sécurisé si le casier du fonctionnaire n'est pas vierge.
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