La Bourse de Paris confiante avant une rencontre attendue Trump-Liu

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Par AFP - Paris
Publié le 22 février 2019 - 14:53
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La Bourse de Paris gagnait en confiance vendredi à la mi-journée (+0,41%), portée par les espoirs d'une résolution du conflit commercial sino-américain avant une rencontre attendue entre Donald Trump et le chef négociateur chinois Liu He.

A 13H30 (12H30 GMT), l'indice CAC 40 prenait 21,12 point à 5.217,34 points, dans un volume d'échanges de 1,12 milliard d'euros. La veille, il avait clôturé en parfait équilibre.

La cote parisienne a ouvert en très léger recul avant de gagner du terrain.

Wall Street se préparait à ouvrir dans le vert. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average prenait 0,51%, l'indice élargi S&P avançait de 0,42% et le Nasdaq, à dominante technologique, de 0,57%.

"La tendance est bien évidemment alimentée par les espoirs que Washington et Pékin réussissent à trouver un terrain d’entente sur leurs relations commerciales", observent les experts de Mirabaud Securities Genève.

"Les marchés saluent le fait que Donald Trump +fasse l’effort+ de s'entretenir aujourd'hui avec le négociateur en chef de Pékin sur le commerce, le vice-Premier ministre chinois Liu He", ajoutent-ils.

Donald Trump a laissé entendre ces derniers jours qu'il pourrait repousser la date limite du 1er mars pour la conclusion d'un accord commercial avec la Chine, mais rien de très concret n'a filtré à ce jour, ni en provenance de Washington ni de Pékin.

Sur l'autre front commercial, avec l'Union européenne cette fois, les ministres européens du Commerce, réunis à Bucarest, devaient débattre de l'ouverture des négociations sur un accord limité avec les Etats-Unis afin d'échapper aux douloureuses taxes que Donald Trump menace à nouveau d'imposer sur leurs automobiles.

Le compte à rebours s'accélérait aussi à propos du Brexit à cinq semaines de la date officielle du divorce programmé le 29 mars. L'Union européenne n'a pas besoin de "beaucoup plus de temps" pour trouver avec le Royaume-Uni un accord sur le Brexit, mais de "décision", a jugé vendredi le négociateur européen Michel Barnier.

Theresa May s'est laissée jusqu'au 26 février pour trouver une issue. Sans nouvel accord à cette date, un nouveau débat sera organisé le lendemain au Parlement sur la conduite à tenir.

En termes de conjoncture, le moral des entrepreneurs allemands a de nouveau baissé en février, pour le sixième mois d'affilée, tombant à son plus bas niveau depuis décembre 2014, selon le baromètre Ifo.

L'inflation a poursuivi son ralentissement en janvier dans la zone euro, à 1,4% contre 1,5% en décembre, selon Eurostat.

Face à une économie européenne qui décroche, les investisseurs devraient être très réceptifs au discours que doit prononcer le président de la Banque centrale européenne Mario Draghi dans l'après-midi.

- Sopra Steria enfle, Europcar dévisse -

Le titre Sopra Steria bondissait (+15,92% à 105,20 euros), profitant de résultats 2018 légèrement au-dessus des attentes et d'une légère amélioration prévue de son taux de marge opérationnelle pour 2019.

Europcar Mobility chutait en revanche de 10,24% à 6,97 euros, en dépit d'un bénéfice net multiplié par 2,3 en 2018, à 139 millions d'euros.

L'action Edenred montait de 6,35% à 40,22 euros grâce à un bénéfice net en hausse de 5,2% à 254 millions d'euros et à la confirmation de ses objectifs pour l'année en cours.

Saint-Gobain reculait de 0,67% à 32,73 euros, affecté par une chute de son bénéfice net en raison de dépréciations d'actifs massives en fin d'année, en partie liées à un programme de cession d'actifs.

Valeo lâchait 1,93% à 27,40 euros, après un bénéfice net en chute de 38% en 2018, à 546 millions d'euros.

Eutelsat perdait 5,70% à 18,04 euros après l'annonce par Bpifrance de la cession de 6,67% de sa participation au capital de l'opérateur européen de satellites dont il conservera près de 20% à l'issue de l'opération. Les 15,5 millions de titres ont été cédés pour 285 millions d'euros, soit environ 18,39 euros par titre.

Le titre Groupe Flo avançait de 1,84% à 0,22 euro, le groupe ayant fortement réduit ses pertes l'an dernier et nommé à sa présidence Christophe Gaschin, jusque-là directeur général.

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