La Bourse de Paris reprend son souffle à l'occasion d'un jour férié

Auteur:
 
Par AFP - Paris
Publié le 01 novembre 2018 - 10:59
Image
France-Soir
Crédits
©DR
Municipale 2014
©DR

La Bourse de Paris évoluait en petite baisse (-0,16%) jeudi matin, sur fond de prises de bénéfices après un fort rebond la veille, et dans une séance dont les volumes seront réduits en raison d'un jour férié dans plusieurs pays européens.

A 09H12 (08H12 GMT), l'indice CAC 40 lâchait 8,06 points, à 5.085,38 points. La veille, il avait fini en forte hausse de 2,31%.

"Le retour de la volatilité, lié à la normalisation des politiques monétaires, explique les mouvements de balancier qu'on observe en bourse, avec des séances en forte baisse, et des séances par la suite en hausse portées par des achats à bon compte", a commenté dans une note Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.

"L'envolée boursière" qu'a connue l'indice parisien mercredi "incite toutefois à la prudence puisqu'elle ne repose pas sur une amélioration de la conjoncture économique et/ou une diminution des risques. Le vrai moteur du marché reste plutôt l'analyse technique", a-t-il complété.

"Les perspectives macroéconomiques et géopolitiques n'ont pas changé mais l'ambiance semble s'être allégée" et les acheteurs étaient de retour mercredi, en quête de bonnes affaires, a abondé de son côté David Madden, un analyste de CMC Markets.

Sur le front du Brexit, de nouvelles déclarations de Dominic Raab ont également rassuré les investisseurs, entraînant un fort rebond de la livre.

Le ministre britannique chargé du Brexit a dit qu'il "pensait" parvenir à un accord avec Bruxelles d'ici au 21 novembre dans les négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE), selon une lettre adressée à des parlementaires publiée mercredi.

La veille, la Commission européenne avait fait savoir qu'elle était prête à "agir rapidement" contre le risque financier induit par une éventuelle absence d'accord sur le Brexit en permettant, le cas échéant, aux institutions financières européennes d'accéder temporairement aux chambres de compensation britanniques.

Du côté des indicateurs, le marché a pris connaissance d'un très léger rebond de l'activité manufacturière en Chine en octobre, selon un indice indépendant (Caixin) publié jeudi.

La veille, l'indice des directeurs d'achats (PMI) publié par le Bureau national des statistiques avait fait état d'une activité manufacturière tombée en octobre à son plus bas niveau depuis plus de deux ans.

En France, les immatriculations de voitures neuves ont baissé de 1,52% en octobre sur un an, souffrant toujours du contre-coup de l'entrée en vigueur d'une nouvelle norme européenne qui avait provoqué une envolée artificielle cet été.

- Nombreux indicateurs américains -

Outre-Atlantique sont encore attendus les demandes hebdomadaires d'allocations chômage, les chiffres de la productivité au troisième trimestre, les dépenses de construction pour septembre et l'indice d'activité manufacturière (ISM) pour octobre.

Enfin, la Banque d'Angleterre (BoE) doit rendre à 13H00 sa décision de politique monétaire.

Du côté des valeurs, Renault prenait 0,54% à 66,43 euros, malgré des immatriculations qui ont chuté de 3,44% en octobre, tandis que Peugeot, dont les immatriculations ont progressé de 9,22% le mois dernier, gagnait 0,24% à 21,08 euros.

ArcelorMittal montait de 1,25% à 22,32 euros. Le géant mondial de l'acier a publié jeudi un bénéfice net au troisième trimestre en baisse de 25% sur un an, pénalisé par des charges liées à l'acquisition de l'italien Ilva, tandis que les ventes étaient en hausse de 5%, dans des conditions de marché toujours favorables.

Sanofi prenait 0,61% à 79,32 euros après avoir annoncé jeudi un accord avec la biotech californienne Denali Therapeutics pour co-développer deux candidats-médicaments de cette dernière dans différentes indications, dont la maladie d'Alzheimer, la sclérose en plaques ou encore la polyarthrite rhumatoïde et le psoriasis.

Eurofins s'appréciait de 0,40% à 448,20 euros. Le groupe a confirmé mercredi le rachat de Testamerica, société américaine spécialisée dans les analyses environnementales et annoncé l'acquisition dans le même secteur du canadien EnvironeX.

Bogart montait de 11,67% à 5,74 euros, fort de l'annonce mercredi de la finalisation du rachat de Distriplus, important groupe belge du secteur.

Vivendi s'adjugeait 0,33% à 21,41 euros alors que sa filiale, le groupe de télévision Canal+, a annoncé mercredi avoir remporté l'appel d'offres pour la diffusion du prestigieux championnat de football d'Angleterre "dès la saison prochaine" et jusqu'en 2022.

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Lula
Lula Da Silva : une barbe cache-misère politique ou masque de l’autoritarisme ?
Luiz Inácio Lula da Silva est un personnage simple en apparence mais complexe en substance. Sous sa barbe blanche, ses fossettes et son sourire aux dents refaites, le ...
27 avril 2024 - 14:36
Politique
26/04 à 18:30
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.