Ménard appelle à "construire" une "alternative" au FN et à LR avec le "peuple"

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Par AFP
Publié le 16 octobre 2017 - 14:11
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Robert Ménard lors d'un conseil municipal de Béziers, le 18 octobre 2016
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© SYLVAIN THOMAS / AFP/Archives
Le maire de Béziers, Robert Ménard, lors d'un conseil municipal, le 18 octobre 2016
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Robert Ménard, maire de Béziers et soutien critique de Marine Le Pen, appelle lundi dans un entretien au site Boulevard Voltaire à "construire" avec le "peuple" une "alternative" à Emmanuel Macron mais aussi au FN et à LR.

"C’est avec ce peuple que chaque jour je croise, je défends, dont chaque jour, je plaide la cause, c’est avec lui que nous construirons non pas une nouvelle alternance mais une alternative. À chacun de prendre ses responsabilités", affirme M. Ménard.

Interrogé sur la construction d'un "grand mouvement de droite contre Les Républicains et le Front national", M. Ménard dit qu'il "ne croi(t) pas les uns et les autres capables de faire abstraction de leurs intérêts propres pour ne se soucier que de notre pays".

Pour l'époux de la députée de l'Hérault Emmanuelle Ménard, "vous avez, d’un côté, Laurent Wauquiez (ndlr: favori pour la présidence des Républicains) qui ne cesse de dire et de redire que jamais, au grand jamais, il ne s’associera avec +l’extrême droite+. Et, de l’autre, des responsables frontistes qui ne veulent pas entendre parler d’alliance avec ces +traîtres+ de droite".

"Comment voulez-vous qu’on avance et qu’on se donne les moyens de battre cette nouvelle social-démocratie qu'incarne Emmanuel Macron ? S’il est impossible de leur faire entendre raison, construisons autre chose, en partant des citoyens, des simples citoyens", se justifie l'ancien patron de Reporters sans Frontières.

Franc partisan de l'union à droite, M. Ménard avait lancé un éphémère mouvement au printemps 2016 appelé "Oz ta droite", qui avait rapidement avorté, faute de participation de LR ou du FN.

Dans cet entretien, M. Ménard se "félicite" en outre de voir Marine Le Pen "faire maintenant l'impasse sur la sortie de l'euro", "une véritable révolution copernicienne".

Pour lui, le FN ne doit "pas s'arrêter en chemin" et évoluer aussi "sur la retraite à 60 ans et les 35 heures" qui n'ont "pas de sens quand nous savons pertinemment qu’arrivés au pouvoir, nous ferons le contraire".

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