Dessine-moi un président qui ne se fait pas siffler au Stade de France

Auteur(s)
Xavier Azalbert, France-Soir
Publié le 09 septembre 2023 - 10:00
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Macron
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Anne-Christine Poujoulat / AFP
Bronca pour Macron hier au Stade de France, lors de la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de rugby.
Anne-Christine Poujoulat / AFP

ÉDITO - En ces temps de dérèglement politico-médiatique avéré, je me suis attaché à dresser le portrait d’un chef d’État non pas idéal, mais qui aime notre beau pays au point d’être soucieux de la chose publique et de l’intérêt des Français. Quel serait son programme ? En somme, "Dessine-moi un Président", pour l’écrire à la façon de l’illustre Antoine de Saint-Exupéry. Ceci de manière à revisiter l’image d’un président souvent considéré comme l’équivalent d’un personnage monarchique, présumé associé à la destinée de la France, aux termes de notre Constitution. Emmanuel 1er, l’actuel occupant de l’Élysée, en est l'archétype. 

Et il faut dire qu’hier soir, au Stade de France, notre cher monarque jadis acclamé dans les médias comme le Mozart de la finance, le génie de Picardie ou encore l’hyper gendre idéal, a égaré en route quelques titres de noblesse.

Devant 80.000 amoureux du ballon ovale, notre dignitaire de haut rang n’a pas bénéficié du même accueil réservé aux 33 personnalités qui l’ont précédé pour la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de rugby et la tenue de quelques saynètes de la culture et de la vie populaire française : Macron s’est fait copieusement siffler, une authentique bronca façon caramel, assortie de plusieurs cravates.

Visiblement agacé, l’air hagard, le président semblait surpris. Il s'attendait peut-être que le peuple de l'Ovalie - et ses valeurs comme l’esprit d’unité et la loyauté - allait la jouer fair-play avec son bilan qui ressemble pourtant à une mêlée écroulée ou à un en-avant sans cesse pénalisé.

Non seulement tout le Stade de France l’a hué comme jamais, mais aussi toutes les fans zones du pays l’ont fait. En fait, c'est en Mondovision, devant les yeux de centaines de millions de spectateurs, que le président de la France s'est fait humilier. Lui qui cherche désespérément à développer son aura internationale, voici un bel essai aplati contre lui-même.

Mais qu’a-t-il fait pour mériter ça, cet enfant prodigue ? Son côté dépensier incontrôlable, ce n'est pas moi qui en parle, mais la Cour des comptes dernièrement. Le "quoi qu’il en coûte" décidé unilatéralement au temps du Covid, sur les bases que l’on sait, a coûté quelque 600 milliards d’euros.

Et cela sans aucun effet long terme sur une amélioration probante de l’économie. Par exemple, à quoi cela sert d’avoir (prétendument) sauvé des conséquences des confinements (inutiles) nos PME, pour ensuite laisser s’installer un record du nombre de faillites ? En effet, au deuxième trimestre 2023, ce dernier est en augmentation de 35%

Emmanuel Macron ressemble désormais davantage au magicien Gérard Majax. Au moment de la pandémie, il a réussi à faire disparaître toutes les faiblesses de sa politique. Puis, une fois passé le temps du "nous sommes en guerre" contre un virus, il a laissé ressortir le lapin de la dette de son chapeau. Puis il a laissé les prix flamber. Et ce n’est pas la dernière facture d’électricité qui me contredira avec +50% d'augmentation alors que le chauffage est éteint. Ou les prix de l’alimentation qui frisent cette année les +30%, avec une inflation galopante. La suite logique est une augmentation du chômage.

Pas de troisième mi-temps ici, les Français souffrent de temps difficiles pour leur pouvoir d'achat et peinent désormais à se loger. Et notre roi thaumaturge ne soigne plus grand-chose. Il a réussi à installer un marasme peu commun que la France ne supporte plus, viscéralement. "La France", d'accord, mais laquelle ? Le mois dernier, l’excellentissime Gaspard Proust a répondu ainsi à cette question qu'il s'était posée lui-même à ce sujet : "Pourquoi être Français ?" (1) Extrait :  

"La France, ce n'est pas seulement une vague idée fumant au-dessus de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, c'est une réalité brute, c'est une terre, un peuple, une culture; bref, un monde. Avec sa musique, sa respiration. Tourmentée, diverse, fabuleuse." 

Bravo à lui. Lorsqu’on lit ses mots, on pense à peu près à tout, sauf à Macron. Ce fumet français, il ne le sent pas, ne l’apprécie pas, n’en goûte pas. Le chef en cuisine n’est pas cuisinier. Et dans notre pays, voilà qui est un problème.  

Surtout lorsqu’il faut passer les plats pour l’avenir de nos enfants. Eux sont bien plus nombreux que quelques Gaulois réfractaires qui n’en peuvent plus d’entendre que 2+2 font 5 par des experts rémunérés, dans toutes sortes de sujets qui voient des décisions prises de manière péremptoire à l’encontre du bon sens. Eux ont besoin de confiance et de stabilité au sein d'un pays sûr de lui-même en tant que grande Nation, avec son histoire immensément riche.

Cette confiance envers les représentants du peuple et les institutions s'est perdue, sondage à l'appui. J’en avais déjà fait état dans un édito sur la logique du bon sens. Les Français ont confiance en leur famille (le premier degré) et en une certaine idée de la France. Selon eux, le pays est capable de traverser les crises. J’en suis personnellement convaincu. Il y a donc un socle solide pour qui veut prendre le temps d'aborder les vrais problèmes, à partir d'un diagnostic sincère et en y apportant des solutions réelles. Des évolutions véritables et positives pour la vie de nos concitoyens.

Afin de dessiner ce tableau, commençons par la base : le contrat social et l’éducation. Les récentes émeutes montrent la défiance des Français envers l’autorité, notamment chez les jeunes. Or, ce ne sont pas les réformes successives de la grande maison de l’Éducation nationale qui permettront de restaurer cela, elles n’ont déjà pas réussi à endiguer la chute du niveau d’éducation en France, qui est le "traitement précoce" contre la pauvreté. Ni d’ailleurs le fait que l’on reparle d’un service civique light.

Le service national avait en soi un avantage, celui de mettre les Français sur un même pied d’égalité devant le drapeau : les riches avec les pauvres et les intellos avec les manuels, tous les niveaux sociaux réunis dans un effort d’intégration sans pareil. Son abolition a laissé un vide aussi important que celui de la perte de notre progrès social et industriel.

Depuis les années 70, notre contribution au progrès technique est pour ainsi dire à l’arrêt. Finie l'époque des grandes avancées technologiques (minitel, TGV, etc) que la France a offertes au monde. Notre industrie a perdu en compétitivité, lorsque celle-ci n’a pas été purement et simplement bradée avec les turbines Arabelle jadis, ou plus récemment le groupe Atos.

Et cela encore plus depuis que l’on essaie de faire de la France la start-up nation, comme s’il n’y avait plus rien, comme s’il fallait repartir de zéro, plutôt que de nous servir des acquis qui nous ont permis d’allier prouesses technologiques et réel progrès social. "Impossible n’est pas français", dit le dicton, mais la médiocrité semble bien hélas s’être installée dans le paysage hexagonal.

Notre agriculture bat de l'aile aussi. Elle est devenue un suppôt de normes bruxelloises, victime de l'influence des laboratoires de l'industrie chimique. Ce n'est pas le film-documentaire Les Algues Vertes (sur le rôle des Agences Régionales de Santé en Bretagne) qui viendra me contredire. La capture et la spirale négative de nos agences de régulations et réglementations apparaît alors au grand jour. Elles se sont progressivement orientées vers le normatif, un normatif qui défend les intérêts des administrateurs plutôt que le qualitatif et la défense des intérêts des citoyens.

La diplomatie aussi était un de nos points forts. Pourquoi ? Parce qu'elle avait pour base les principes et valeurs universelles posés par la Déclaration des droits de l’Homme et de la République française. Même cela a été perdu, perdu dans l’américanisation à outrance de notre pays, une folie basée par ailleurs sur une consommation exacerbée. On a réussi à nous faire croire que consommer rend heureux. Ce qui est faux. La thérapie de la carte bleue est un leurre pernicieux au possible, tout sauf un traitement enclin à guérir les maux de la société.

Mieux vaut consommer mieux, avec respect, comme on nous l'a appris dans notre enfance. Lorsque j'étais enfant, on ne jetait pas les vêtements. On reprisait les chaussettes et les pantalons. On s'occupait de comprendre pourquoi l’électroménager tombait en panne, une technologie dont l’électromécanique était suffisamment simple pour ne pas nécessiter d'être un ingénieur spécialisé pour pouvoir bricoler tout ça. Aujourd’hui, pour remplacer la carte mère d’une gazinière, il vous en coûtera au moins aussi cher que la gazinière elle-même.

En résumé, notre France à l’air hagarde, perdue, agacée. Cela vous rappelle quelqu’un ? 

À croire que ce dernier déteint trop sur l’Hexagone. On est très loin ici du portrait idéal et d'un programme qui soutient le pays. Et c’est peut-être pour cela que - même si le Covid a montré qu’une très grande majorité de citoyens a pris pour argent comptant le discours politico-sanitaire gouvernemental pourtant particulièrement inefficace et irrationnel - les Français dans leur ensemble ne peuvent plus voir le chef d'État en peinture. Marre de voir un personnage au pouvoir qui met la mauvaise ambiance, qui ne réussit rien et qui ne respecte pas ses compatriotes.

Alors, allez ! Vas-y Antoine : dessine-moi un Président de la République qui impulse un nouveau souffle, un nouveau programme au pays. Fais-le sur la musique et le début des paroles de la chanson de Diane Tell "Si j’étais un homme"Moi, si j'étais Président de la République, je serais "capitaine d’un bateau" non pas "vert et blanc" (comme dans cette très jolie chanson), mais "bleu-blanc-rouge", puisqu'il s'agit du bateau France. Un navire qui malheureusement est parti complètement à la dérive. 

Les grandes lignes du dessin pourraient être tracées via le système des ordonnances de l'article 16 de la Constitution. L'une des premières ordonnances aurait pour objet de restaurer la confiance dans la parole publique. Car, après tout, c’est bien ça ce que les Français reprochent aux politiciens actuels, au principal : ne pas penser à eux, ne pas les écouter. Les voir à la place laisser se développer une sombre corruption, un déplaisant copinage.

 Voyons quelles pourraient être les autres ordonnances, afin d'élaborer le début d'un programme favorable :

 Ordonnance numéro 1 : Confiance - Toute personne détentrice de l’autorité publique ou d’une délégation de celle-ci doit être exemplaire en toutes circonstances dans l’exercice de ses fonctions. À la moindre incartade, ces personnes seront immédiatement suspendues et passibles d’une amende d’un montant qui est suffisamment punitif, de sorte qu’il crée les conditions d’un comportement vertueux.  Une personne ayant fauté aura une peine d’inéligibilité et sera inscrite au tableau des manquements aux principes fondamentaux de la République : la traîtrise nationale. 

Ordonnance numéro 2 : Transparence - Transparence complète pour les décisions publiques, hormis dans des situations de sécurité nationale véritable. Et ici on ne parle pas d’un virus Covid, mais d’une véritable situation où l’intégrité et la sécurité des Français effectivement est en jeu. Le caviardage des documents administratifs sera l’exception et non la norme. Les contrats avec les prestataires privés seront assortis de conditions de transparence. Seule la réponse à un appel d’offres sera confidentielle afin de garantir la concurrence et la libre concurrence. Une fois un appel d’offres attribué définitivement alors les propositions seront rendues publiques. 

Ordonnance numéro 3 : Contrôle démocratique des pairs et des tiers - les représentants nationaux doivent voter, et trop souvent ils prennent des consignes de vote. Dans un autre temps était instauré le contrôle surprise à l’école, pour vérifier l’état acquis des connaissances. Le concept serait ici d’introduire un tirage au sort, cela afin que les parlementaires soient soumis au contrôle des citoyens sur l’état de leurs connaissances sur tel dossier pour lequel ils ont pris part au vote. En l’occurrence, avant de prendre part au vote, ils signeraient une déclaration sur l’honneur comme quoi ils ont travaillé le dossier et en ont compris les tenants et les aboutissants. S’ils ne l’ont pas fait, ils devront s’abstenir de voter et de prendre des consignes de votes. 

Ordonnance numéro 4 : Référendum citoyen à double niveau - Mise en place d’un système de vote "sécurisé automatisé", afin d’avoir la concertation nationale possible et rapide. Le double niveau veut dire qu’il faut un système qui fait usage des élus de la nation et du RIC uniquement en cas de désaccord. Par exemple si la majorité qualifiée n’est pas atteinte (définir si la majorité qualifiée des députés est de 75% ou 66% ou 80%), ceci sachant que le contrôle démocratique vient affecter le pourcentage des votes. 

Ordonnance numéro 5 : Communication - Toute personne détentrice de l’autorité publique se doit de dire "la vérité quoi qu’il lui en coûte", à défaut elle est aussi passible d’une amende importante. Où sont les fact-checkers pour réaliser vraiment ce suivi ? 

Ordonnance numéro 6 : Les droits fondamentaux - Les droits fondamentaux visent à défendre les Intérêts supérieurs des Français (ISF) tant à l’intérieur, qu’à l’extérieur. Cela exige la mise en place des principes universels qui sont immuables, avec une prescription trentenaire telle la loi pollueur-payeur en son temps.  Une loi corrupteur-payeur et usage des deniers publics en découle.

Ordonnance numéro 7 : Intérêts supérieurs des Français et éducation et autres - Certains enseignements et savoirs sont capitaux pour l'avenir de nos enfants. Ils doivent être sanctuarisés, financés à leur mesure, et transmis de façon efficace à ces derniers.

Ordonnance numéro 8 : Les biens communs A (eau et air) - Les biens communs essentiels comme l’eau et l’air ne peuvent pas être privatisés ou ne peuvent pas devenir propriété privée avec une concentration excessive.  Si tel était le cas, la propriété serait acquise au travers d’un bail emphytéotique dont la durée temporelle ne peut excéder 10 ans.

Ordonnance numéro 9 : Les biens communs B (agriculture et énergie) - L’agriculture et le produit de l’agriculture, ainsi que l’énergie sont également définis comme des biens communs. La production agricole et d’électricité peut être privatisée pour partie. Cependant les profits sont encadrés et doivent servir au réinvestissement, et non pas à payer le prix du capital. Les entreprises réalisant des superprofits verront leur taux d’imposition s’élever à 80%. 

Ordonnance numéro 10 : La Santé - La santé elle aussi est un bien commun qu'il faut protéger : tout le monde a droit à la santé. Toutefois la santé doit respecter le principe de la nature des conventions internationales. Les agences de réglementation seront soumises au contrôle citoyen comme les parlementaires, le Gouvernement et les autres élus. Cela permettra d’évaluer leur indépendance, et leur autonomie. 

Ordonnance numéro 11 : La sécurité nationale intérieure et extérieure - La sécurité nationale intérieure et extérieure sera exercée par des forces de l’ordre de deux types différents, ceci afin de permettre de garantir la sécurité tant sur le territoire national qu’à l’international. Le budget sera transparent et voté pour correspondre au niveau de risque évalué par le collège des experts désignés à cet effet. Enfin, ce budget sera soumis au RIC. 

Ordonnance numéro 12 : L’industrie (base industrielle de première nécessité) et les sociétés où l’État est au capital - Le retour à l'industrie française. Une industrie qui est capable d'exister de façon indépendante. Des secteurs de l'économie au sein desquels l'État ne se met pas à brader les technologies gratuitement pour d'autres puissances, mais fait vraiment profiter à la population ses avancées et progrès.

Ordonnance numéro 13 : Le progrès et la recherche - Le progrès et la recherche devront se faire dans le respect des chartes d’éthiques internationales.  Tout acte contrevenant à cela sera sévèrement puni. La recherche sur les franges d’amélioration ou sur les éléments touchant à la bioéthique ou à tout ce qui pourrait toucher à l’ADN humain devra être faite avec un RIC à double niveau. Un grand projet de recherche sur le traitement des déchets nucléaires sur la base des travaux de Gérard Mourou, prix Nobel de physique 2018, sera mis en place.  Sur le dérèglement climatique et tout autre axiome scientifique, un audit indépendant et citoyen sera mis en place afin d’évaluer les priorités scientifiques, mais aussi de proposer un schéma directeur transparent. 

Ordonnance numéro 14 : La taxation - La taxation doit être revue et contenir une TVA à taux réduit sur les biens définis comme étant de première nécessité. Les prélèvements directs et indirects pour le travail seront capés à 35% par personne. Les services afférents seront financés directement par ces prélèvements. 

Ordonnance numéro 15 : Les impôts - Le taux d’imposition pour les sociétés sera de 33% en base. Certains dispositifs comme le réinvestissement dans la création d’emplois ou de développement donneront lieu à des diminutions du taux d’imposition. Par exemple, si une entreprise réinvestit 80% de ses profits pendant deux années successives, son taux d’imposition sera diminué de moitié. Les dividendes aux actionnaires seront taxés à 33%. Enfin les entreprises non-vertueuses pour la communauté verront ce taux de taxation augmenté. 

Ordonnance numéro 16 : Les OGM - La recherche sur les Organismes génétiquement modifiés sera soumise à de strictes réglementations et avec une évaluation des risques pour l’humain et la nature totalement transparente. 

Ordonnance numéro 17 : Les commissions d’enquête - Les commissions d’enquête nationales auront les pleins moyens mais elles devront répondre devant les Français en totale transparence. Et un processus accéléré devra permettre d’éviter une déperdition de temps. 

Ordonnance numéro 18 : La justice - La justice doit être totalement indépendante et équitable. Un magistrat devra signer pour chaque jugement une déclaration sur l’honneur de ne pas avoir fait l’objet d’interférence et d’avoir agi en totale indépendance. L’objectif est de rendre justice selon le code civil/pénal en respect du droit et du citoyen. Les jugements retoqués en appel ou annulés par la Cour de cassation ou le Conseil d'État doivent avoir une forme de pénalité du magistrat, pourquoi pas sous la forme d’une absence de prime. La Cour de cassation et le Conseil d’État doivent être totalement indépendants du Gouvernent et doivent faire l’objet d’un contrôle citoyen paritaire.

Ordonnance numéro 19 : Rémunération des élus par évaluation annuelle des citoyens - Sur proposition du collège de rémunération, les députés, sénateurs et membre du Gouvernement sont rémunérés comme un multiple du smic. La rémunération de base d’un élu est le smic afin d’éviter les dérives de "ministre un jour, ministre toujours".

Ordonnance numéro 20 : Les aides de l’État - Toutes les aides de l’État et leur attribution feront l’objet d’un contrôle systématique et d’une transparence totale. 

Il en faudra sûrement d’autres. Alors dessinez-moi un programme à votre tour. Et l'idéal président qui va avec. Depuis hier soir, au match, bien mieux qu'un sondage, le monde entier a compris que le peuple de France en cherche un nouveau. En quelque sorte, pour M. Macron, c'est déjà la cérémonie de clôture.

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