Chronique n°87 - La modélisation farfelue de l’Institut Pasteur qui a inspiré le passe

Auteur(s)
François Pesty, pour FranceSoir
Publié le 20 février 2022 - 15:43
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La modélisation mathématique farfelue de l’Institut Pasteur, inspiratrice d’un passe vaccinal aussi inutile qu’injuste
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Pasteur et ses modélisations...
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CHRONIQUE — Pour bien comprendre l’utilité, s’il en avait une, du modèle mathématique développé par l’Unité spécialisé en modélisation des maladies infectieuses, dirigée par Simon Cauchemez, à l’Institut Pasteur, il est nécessaire de parcourir l’avis du Conseil scientifique daté du 8 décembre 2021.

Rendez-vous notamment à la page 12/25 (ici). Il y est question d’une relation étroite entre le nombre de personnes vaccinées chaque jour et le nombre quotidien de nouvelles admissions pour covid-19 à l’hôpital. En clair, vacciner toujours plus permettra de réduire les hospitalisations pour covid.

Simon Cauchemez est-il un « nostalgique » de la période faste des vaccinodromes ? Nous pouvons nous le demander en observant l’évolution des nombres quotidiens de personnes vaccinées (au moins une dose) depuis le début de la vaccination, le 27 décembre 2020 (Mauricette, tout le monde s’en souvient. Sinon, retrouvez-la au milieu de ma chronique N°46 : ici).

En effet, un pic à 407 019 personnes vaccinées a bien été touché le 22 mai 2021. Hélas, à aucun autre moment, nous n’avons retrouvé ce niveau des 400 000 vaccinés en seulement 24h. La courbe s’écroule après sous la barre des 200 000 en même temps que les nombres quotidiens de nouvelles admissions à l’hôpital s’effondre à 110/jour le 7 juillet 2021. La vaccination prendra un second souffle avec l’épée de Damoclès de l’inactivation du passe sanitaire pour celles et ceux qui n’auraient pas fait leur rappel (troisième dose) avec un nouveau pic (et dernier, nous allons le vérifier plus loin) à 375 000 vaccinés en 24 h, le 31 juillet 2021. On notera bien que la montée en charge de la troisième dose s’accompagne d’une hausse continue des nouvelles hospitalisations. En quelque sorte, plus on vaccine, plus on hospitalise ! Nous retrouvons d’ailleurs cette relation pendant la montée en charge initiale de la vaccination, entre le 27 décembre 2020 et le 13 avril 2021 avec un pic à 2 148 nouvelles admissions en 24 h. Je pense que Simon Cauchemez doit porter des œillères, car il s’est focalisé sur un seul point, celui du 22 mai 2021, avec un « grand écart » entre un pic à plus de 400 000 vaccinés et une baisse à 685 nouvelles admissions hospitalières, pour faire une généralité de son axiome « plus en vaccine, moins on hospitalise » …

Loin des objectifs (trop ambitieux ?) fixés par le Conseil scientifique dans son avis du 8 décembre 2021, des 400 000, que dis-je, mieux, des 600 000 vaccinations par jour, la période entre le 4 octobre 2021 (publication du modèle mathématique de Simon Cauchemez) et le 14 février 2022, n’aura vu qu’un modique pic d’à peine plus de 40 000 vaccinés en une journée, le 12 janvier 2021 (alors que la transformation du passe sanitaire en passe vaccinale était déjà gravée dans le marbre), soit 10 ou 15 fois inférieur aux objectifs. Dès lors les chiffres vaccinaux s’effondrent littéralement. Songez, seulement 8 352 vaccinés le 14 février. Il faut remonter au 7 janvier 2021 pour trouver moins de vaccinés en 24 h. Passe vaccinal qui en aucune manière, le graphique est éloquent, n’a permis de redresser la barre des nombres de vaccinés quotidiennement !

Tournons-nous à présent vers les objectifs de couverture vaccinale escomptés par le Conseil scientifique, qui faut-il le rappeler, non seulement misait sur 400 000 vaccinations par jour à compter du 1er décembre, mais aussi ambitionnait d’atteindre 80% des 50 ans et plus, et 50% des 18-49 ans triplement vaccinés. Vérifions ces deux points.

Le graphique ci-dessous montre qu’à la date du 1er décembre 2021, mentionnée dans l’avis du Conseil scientifique du 8 décembre 2021, seuls 3,7% des 18-49 ans étaient complètement vaccinés, avec une dose de rappel, le cas échéant et seulement 29,4% des 50 ans et plus. Il aura donc fallu attendre respectivement le 21 janvier 2022 et le 9 février 2022 pour que les objectifs de 50% des 18-49 ans et de 80% des 50 ans et plus soient atteints.

Pour calculer les taux de couverture, il aura fallu définir des coefficients de pondération populationnelle pour les dix tranches d’âges que propose GEODES, l’outil d’exportation de données gérées par Santé Publique France. Heureusement que ces données populationnelles sont disponibles à partir du fichier « Pyramides des âges » de l’INSEE (ici)

Le second scénario projeté par le modèle mathématique de Simon Cauchemez, avec 600 000 vaccinés quotidiens, était d’atteindre une adhésion à 95% des « personnes éligibles ».

En reprenant, tous âges confondus, la vaccination complète, avec rappel (troisième dose) le cas échéant, le graphique ci-dessous permet d’apprécier si oui ou non, l’objectif s’est réalisé.

D’ailleurs, il n’est pas sans intérêt de tracer l’évolution de la couverture vaccinale avec en parallèle le nombre de nouveaux cas quotidiens confirmés Covid-19 pendant la période Omicron - allant du 30 novembre 2021, où un premier cas Omicron a été identifié à l’Île de la Réunion, chez une personne ayant séjourné au Mozambique, à aujourd’hui.

S’il y en a qui croient encore en une quelconque efficacité des vaccins actuels, fussent-ils à ARN messager, contre Omicron, il va falloir qu’ils m’expliquent…

Alors, il est vrai qu’on trouve encore quelques corniauds de PU-PH, habitués des plateau TV ou des studios radiophoniques pour véhiculer sans vergogne une « croyance » sans aucun fondement scientifique, et qui n’a d’égale que les mensonges d’Olivier Véran. Tel est le cas du Dr Benjamin Davido, interviewé sur France Info le 16 février 2022 par Agathe Mahuret à propos de quelques allègements des contraintes promis justement par Olivier Véran. L’interview complète est à retrouver : ici). Voici quelques extraits choisis :

Dr Benjamin Davido, infectiologue, référent covid à l’hôpital Raymond Poincaré, AP-HP, Garches (92) à 0:50 de l’enregistrement audio « Aujourd’hui, il faut admettre qu’on est dans une situation très particulière. D’abord, il y a plus d’un Français sur deux qui a été triple vacciné et aujourd’hui, il faut rappeler que c’est ça la norme pour être protéger efficacement contre Omicron [1]. Et on a un nombre substantiel, considérable de contaminations qui fait que schématiquement, lorsque l’on disait il y a quelques jours qu’on avait 500 000 cas par jour, en réalité quand vous comptez les asymptomatiques, ça veut dire à peu près un million de Français qui ont croisé le virus. Eh bien, arithmétiquement, au bout de 60 jours, vous arrivez à cette fameuse immunité collective [2] »

[1] L’efficacité vaccinale du vaccin Pfizer a-t-elle été mesurée dans une étude clinique randomisée ? Pourquoi à votre avis, Moderna et Pfizer seraient-ils en train de préparer une nouvelle mouture vaccinale spécifique à Omicron, si leurs vaccins actuellement autorisés avaient maintenu une quelconque efficacité contre Omicron ?

[2] Sauf, que nous avons eu juste 2 pics au-dessus de 500 000 et que les nouvelles contaminations sont en train de s’effondrer (voir le graphique au-dessus). En réalité, en date du 13 février 2022, le cumul des nouvelles contaminations confirmées covid-19 depuis le 13 mars 2020, était de 21 623 887 personnes infectées. Donc moins du tiers de la population française (67,6 M d’habitants selon l’INSEE). Pour immuniser naturellement les 46 millions de Françaises et de Français qui ne l’ont pas encore contracté, il faudrait 60 journées avec 767 000 nouvelles contaminations en 24 h. Impossible. Omicron est manifestement déjà sur le départ.

Plus loin (à 4:50 de l’enregistrement) Benjamin Davido est interrogé sur la réouverture des boites de nuit.

Benjamin Davido « Je ne peux pas dire qu’elle m’inquiète. Encore une fois, parce que on est face à une situation inédite où on a eu un nombre de contaminations et de gens protégés, avec cette fameuse double immunité, moi, c’est comme ça que je l’appelle, à la fois vaccinale et naturelle [3], qui fait que, évidemment, typiquement, le fait que l’on va pouvoir manger debout, ne pas mettre de masque dans les restaurants bientôt. De fait, c’est déjà une réalité, et vous avez un tel nombre de contaminations que, on a du mal à remonter cette « contact-tracing ». De dire où est-ce que vous vous êtes contaminé. Est-ce que vous vous êtes contaminé en boite de nuit, au restaurant, chez des amis. Euh, en réalité, la vraie question, c’est pour ça que j’appelle à un peu de patience, c’est, euh, est-ce que on ne va pas arriver un moment donné à une situation où dès qu’on aura pu reprendre les hospitalisations, notamment déprogrammées, et libérer suffisamment les lits d’hôpitaux, ne se posera pas la question de radicalement revenir à la vie d’avant, c’est-à-dire de supprimer le passe vaccinal [4], et de supprimer l’ensemble des mesures.

[3] La partie vaccinale, elle a fait « pschitt », je ne parle même pas du problème de la transmission que les vaccins ARN messager n’ont jamais réussi à bloquer…

[4] Il n’aurait jamais fallu le mettre en place…

La modélisation orchestrée par Simon Cauchemez de l’Institut Pasteur « Evaluation de l’impact du COVID-19 en France métropolitaine durant l’automne-hiver 2021-2022 en prenant en compte l’effet du climat, de la vaccination et des mesures de contrôle », a été publiée le 4 octobre 2021 (ici)

La page 4/15 de ce rapport, décrit sommairement le « modèle » :Arrêtons-nous juste quelques instants sur deux variables du modèle dont le paramétrage apparait totalement faux, compte tenu des données scientifiques robustes disponibles et de celles qui n’ont jamais été clairement démontrées.

Dans le modèle de Simon Cauchemez, la vaccination réduirait le risque d’hospitalisation de 95%, le risque d’infection de 60%, et en cas d’infection d’une personne vaccinée, réduirait le risque de transmission de 50%

Or, aucune des cinq études cliniques randomisées Pfizer / BioNtech, mais pas en double aveugle (ce qui pose déjà un énorme problème de biais méthodologique ayant pu inverser le résultat), n’a montré une diminution du risque relatif d’hospitalisation de 95 %. La réduction de 60 % du risque d’infection (sans qu’il soit précisé s’il s’agit de personnes symptomatiques ou asymptomatiques), paramétrée dans le modèle, alors que l’étude initiale menée chez quelques 44 000 participants jeunes et en bonne santé, avait conclu à une efficacité vaccinale de 96% contre les formes symptomatiques de la covid19, semble reconnaitre implicitement une perte d’efficacité vaccinale.

S’agissant de la transmissibilité du virus, elle n’a jamais été mesurée dans les essais Pfizer. Comme l’a très bien expliqué la biostatisticienne Christine Cotton, dans une vidéo « débriefings » (ici). En effet, pour mesurer un impact des vaccins à ARN messager sur la transmissibilité du SARS-Cov-2, il aurait fallu tester régulièrement les participants asymptomatiques. Au lieu de cela, les essais Pfizer ont laissé aux participants qui ressentaient des symptômes le choix de se faire tester ou pas. L’ancienne CEO [5] d’une CRO [6], ne mâche pas ses mots. Elle n’avait jamais vu ça auparavant. Autant de biais méthodologiques dans les protocoles des essais cliniques Pfizer. Qui plus est, c’est la firme pharmaceutique qui a elle-même analysé les résultats de ses essais (à la fois juge et partie !). L’un des biais gênants étant que les participants vaccinés ont consommé beaucoup plus d’antipyrétiques (paracétamol par exemple) que ceux qui ont reçu le placebo, avec comme effet chez certains de dissimuler les symptômes (fièvre, douleur), au point qu’ils ne se sont pas fait tester. Pas testé, donc pas confirmé covid-19. Voilà comment il est possible de fausser les résultats. Alors qu’il existe des outils statistiques pour redresser les analyses sur une variable donnée, Pfizer n’a même pas ajusté ses résultats sur la prise d’antipyrétiques !

[5] CEO = Chief Executive Officer (PDG en français)

[6] CRO = Contract Research Organisation (Entreprise de recherche clinique, sous-traitante de l’industrie pharmaceutique)

Par ailleurs, Simon Cauchemez et ses collègues du Conseil scientifique ne semblent toujours pas avoir pris connaissance de la magistrale étude britannique, qui a l’issue de la réalisation de près de 9 000 tests RT-PCR, avec mesure de la charge virale, chez plus de 640 cas contacts et cas index (infectés) de la communauté anglaise, vaccinés ou pas, chez lesquels les tests ont été pratiqués quotidiennement pendant 14 à 20 jours consécutifs, sur une période de plus d’un an, sous les variants alpha et delta, conclut que les personnes complètement vaccinées transmettent le virus de manière identique aux non-vaccinés qui le contractent. Cette observation montre à l’évidence que les vaccins ARN messager n’ont aucune efficacité pour réduire la transmission. Les résultats de cette étude remarquable ont été publiés fin octobre 2021 dans Lancet Infectious Diseases. À retrouver dans ma chronique N°82 (ici) au niveau de mon commentaire [21]

Cauchemez a fait plusieurs mises à jour de son modèle. Voici ce qu’il écrivait en préambule à celle publiée le 29 novembre 2021 (ici) :

Hyper-précautionniste de principe [7], Simon Cauchemez sait que ses prédictions ont extrêmement peu de chance de se réaliser. Il se protège donc et commence par ouvrir grand le parapluie…

[7] Pour plus de détail sur cet « état d’esprit », ou cette « doctrine », se reporter à ma chronique N°80 (ici) Ne lui tenons pas trop grief, concernant ses hypothèses d’efficacité vaccinale, alors que le 29 novembre nous étions à la veille de l’identification de premier cas Omicron en France. Mais quand même, nous savions déjà que l’émergence de ce variant s’était faite par l’apparition d’une trentaine de mutations rien que sur la protéine Spike, cible du vaccin. Il ne fallait pas être devin pour en déduire une perte majeure d’efficacité que chacun d’entre nous a pu observer de ses propres yeux, à mesure que les records de nouvelles contaminations explosaient…

 

Nous retrouvons bien dans cette mise à jour les niveaux de vaccinations quotidiennes totalement irréalistes (200 000, 400 000, 600 000), que nous avons certes connus entre mai et juillet 2021, mais jamais approchés depuis.

Simon Cauchemez complète son analyse, avec une nouvelle mise à jour livrée seulement quatre jours plus tard, le 2 décembre 2021. (ici)

Simon Cauchemez me fait penser à Madame Irma. Comment ne pas qualifier ce modèle mathématique de « plan sur la comète ». L’acharnement à vouloir encore et encore vacciner des centaines de milliers de Françaises et de Français par jour, alors que l’on est resté sous la barre des 50 000 depuis la fin de l’été 2021, est-ce réaliste ? Voyez l’entrée de nouvelles variables (durée de séjour en soins critiques et en hospitalisation conventionnelle) alors qu’on ne maîtrise pas déjà l’évolution des principales, est-ce sérieux ? Le nombre d’hospitalisations évitées (29 000) parait totalement farfelu et parfaitement invérifiable, puisque nous ne nous sommes jamais approchés de près ou de loin des 400 000 et encore moins des 600 000 doses injectées par jour… Allons, dans un dernier effort, regardons ce qu’il en aura été des projections de besoins en lits Covid-19 en soins critiques ?

Heureusement que le ridicule ne tue pas. Car il faut bien le dire, Simon Cauchemez, et avec lui l’Institut Pasteur, se sont plantés ! Ils ne maîtrisent ni leur modèle fumeux, ni les actions qu’ils aimeraient voir mettre en place par l’exécutif. Cela en est pathétique…

Les historiens diront que ces modélisations ubuesques qui avaient déjà conduit à cet absurde confinement pendant huit semaines en mars 2020 (voir ma chronique N°2 (ici), auront aussi, dans le cas des travaux de l’Institut Pasteur dirigés par Simon Cauchemez, inspiré la décision de transformer le passe sanitaire en passe vaccinal. Nous avons en France notre Neil Ferguson…

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