Primaire de la droite : Copé a ses parrainages et le fait savoir à la "bande des quatre"

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 02 septembre 2016 - 15:06
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Jean-François Copé.
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©Sadaka Edmond/Sipa
Selon Jean-François Copé, ses adversaires à la primaire "espéraient" qu'il n'ait pas ses parrainages.
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Jean-François Copé a annoncé ce vendredi avoir obtenu les parrainages nécessaires à sa participation à la primaire de la droite. Il en a profité pour lancer quelques piques à ses rivaux, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, Bruno Le Maire et François Fillon, rebaptisés la "bande des quatre".

Le député-maire Les Républicains de Meaux (Seine-et-Marne) Jean-François Copé annonce ce vendredi  2 dans un entretien à La Provence qu'il a les parrainages requis pour devenir le sixième concurrent à la primaire des Républicains.

Ses adversaires "espéraient" selon lui qu'il n'ait pas ses parrainages. "Je les ai. Je vais donc être candidat pour défendre la droite décomplexée" se félicite M. Copé, qui devrait donc être candidat à cette primaire comme François Fillon, Alain Juppé, Bruno Le Maire, Nicolas Sarkozy, mais aussi Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate (PCD).

"Je reviens d'un long chemin. J'ai eu à franchir beaucoup d'obstacles. La bande des quatre - Sarkozy, Fillon, Juppé, Le Maire - n'avait pas intérêt à voir arriver un cinquième élément!", croit savoir l'ancien ministre.

"Eux espéraient d'abord que la justice ne m'innocenterait pas dans l'affaire des comptes de Sarkozy dite Bygmalion. Or j'ai été totalement blanchi, tandis qu'un quinzaine de personnes ont été mises en examen", poursuit-il.

Il s'en prend sévèrement à ses adversaires, qui selon lui ont "multiplié les demi-mesures" pendant le précédent quinquennat. Lui assure que "(sa) main ne tremblera pas face aux syndicats et ne cédera pas face aux islamistes".

"Les autres ont fait leur temps. Ils avaient promis la rupture en 2007 et ne l'ont pas faite : je la ferai en 2017 si je suis élu", garantit aussi celui qui a gagné dans la douleur la tête de l'UMP face à François Fillon, fin 2012.

 

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