70% de la population de Marioupol soutient la Russie, affirme un garde national ukrainien
afp.com/Andrey BORODULINInterrogé par LCI, un jeune militaire ukrainien a confié aux journalistes que 70% des habitants de Marioupol soutenaient les Russes. Une déclaration choc qui « détruit pas mal d'idées préconçues », selon l’écrivain Christian Mégrelis, alors présent sur le plateau de la chaîne.
Une équipe de LCI a pu interroger Kiril Korovolko, un soldat ukrainien de 22 ans fait prisonnier lors de la reddition massive de l'usine d'Azovstal de Marioupol le 17 mai dernier et libéré fin juillet. Diffusé le 15 octobre, le témoignage du jeune homme a suscité de vives réactions suite à une affirmation au détour d'une phrase sur l'attitude de la population locale : « Je n’ai pas vu de nazis [dans les rangs ukrainiens]. La seule chose que je sais, c’est que 70% des habitants de Marioupol soutenaient les Russes », a-t-il fait état en développant son histoire.
Sur télé #Ukraine (#LCI), un militaire ukrainien d’#Azov ayant bénéficié de l’échange de prisonniers explique qu’à #Marioupol 70% de la population soutenaient les #Russes. La propagande vole en éclat sur le plateau. ⤵️ pic.twitter.com/KjXC0XPttN
— Vegas (@Vegas1815) October 15, 2022
En mai dernier, le site industriel représentait dans Marioupol le dernier bastion de l'armée ukrainienne, qui comprend des combattants du bataillon néonazi Azov. Suite à leur reddition complète, l'armée russe, qui contrôlait jusque-là le reste de la ville, avait annoncé le 20 mai la « libération » du site.
Sur LCI, la déclaration de Kiril Korovolko n'est pas pas tombée dans l'oreille de sourds : « Ça détruit pas mal d'idées préconçues », a notamment lancé l'homme d'affaires et écrivain Christian Mégrelis, alors présent sur le plateau du média.
Kiril Korovolko explique avoir été fait prisonnier et détenu par des « séparatistes ukrainiens » jusqu'à un échange de prisonniers fin juillet. « Les conditions (dans l'usine) n’étaient pas formidables », explique le jeune soldat. Et d'ajouter : « On était bombardé 24h/24h et 7 jours/7 ».
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.
Tous les vendredis, recevez la newsletter hebdo de France-Soir
