Privatisation d'ADP : sept départements d'Ile-de-France en lice

Auteur:
 
Par AFP - Paris
Publié le 04 mars 2019 - 23:18
Mis à jour le 05 mars 2019 - 00:28
Image
Vue du terminal 2E de l'aéroport Charles de Gaulle à Roissy, le 7 août 2018
Crédits
© JOEL SAGET / AFP/Archives
Vue du terminal 2E de l'aéroport Charles de Gaulle à Roissy, le 7 août 2018
© JOEL SAGET / AFP/Archives

Sept départements d'Ile-de-France sont candidats à entrer au capital du gestionnaire des aéroports parisiens ADP, objet d'un projet de privatisation, à hauteur de 29,9% au côté de la société française d'investissements Ardian, affirme lundi le quotidien économique Les Echos.

Ces départements "sont devenus des candidats déclarés à une entrée au capital d'ADP, avec le français Ardian, le plus gros fonds européen d'infrastructures, et comme grand gestionnaire d'aéroports habitué des collectivités", écrit le journal.

"Ils proposent de racheter 29,9%, le seuil juste inférieur au déclenchement d'une OPA (offre publique d'achat) sur les 50,5% que possède l'Etat", poursuit-il.

A l'issue de l'opération, l'Etat conserverait 5% du capital du leader de la conception, de la construction et de l'exploitation d'aéroports.

Le groupe ADP n'a "pas été tenu au courant", a indiqué à l'AFP une source aéroportuaire.

La récente entrée dans le capital de l'Etat néerlandais dans le groupe Air France-KLM aurait incité les départements franciliens à "s'imposer au futur tour de table d'ADP", selon le quotidien.

"Cette prise de participation démontre à quel point il est difficile d'anticiper les évolutions futures de l'actionnariat d'une société cotée. Elle conforte notre volonté d'être au capital d'Aéroports de Paris pour une part significative afin de pouvoir, en toutes circonstances, peser sur les décisions en interne", déclarent Katayoune Panahi et Yves Cabana, responsables des services des Hauts-de-Seine et des Yvelines, cités par le journal.

Après le rejet de la privatisation d'ADP par le Sénat le 6 février, c'est au tour de l'Assemblée nationale de trancher prochainement.

Les modalités de la cession des 50,6% des parts de l’État n'ont pas encore été fixées. Trois solutions sont possibles: une vente à un seul acteur, une vente à des acteurs diversifiés ou une vente d'une partie seulement des actions de l’État.

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Lula
Lula Da Silva : une barbe cache-misère politique ou masque de l’autoritarisme ?
Luiz Inácio Lula da Silva est un personnage simple en apparence mais complexe en substance. Sous sa barbe blanche, ses fossettes et son sourire aux dents refaites, le ...
27 avril 2024 - 14:36
Politique
26/04 à 18:30
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.