A 17 ans, il est séquestré, brûlé et frappé avec un marteau par un "Gilet jaune"

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La rédaction de France-Soir
Publié le 23 mars 2019 - 13:01
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Une fonctionnaire de police a été tuée par un collègue dans les locaux de la police judiciaire, près du palais de justice dans le XVIIe arrondissement de Paris, et le suspect qui a tiré avec son arme
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© JACQUES DEMARTHON / AFP/Archives
Un jeune homme est soupçonné d’enlèvement, séquestration, violence aggravée et vol aggravé à l’encontre d’un autre jeune.
© JACQUES DEMARTHON / AFP/Archives

Un jeune homme de 18 ans, interpellé dans le cadre d'une manifestation de Gilets jeunes le 9 mars à Quimper, est soupçonné d’enlèvement, séquestration, violence aggravée et vol aggravé à l’encontre d’un autre jeune.

 

La violence des sévices infligés à la victime fait froid dans le dos. Un jeune homme de 18 ans a été interpellé le 9 mars dernier en marge de la mobilisation des Gilets jaunes à Quimper alors qu'il transportait un sac rempli de pierres qui auraient pu servir de projectiles contre les forces de l'ordre. Mais les enquêteurs ont rapidement découvert qu'il s'était livré à des actes bien plus graves la veille de son interpellation. En effet, pour un motif futile il avait séquestré et torturé un jeune homme de 17 ans.

Selon le journal Le Télégramme, les faits se sont déroulés dans un appartement de la ville finistérienne le 8 mars. Il y avait attiré sa victime de 17 ans, originaire de Concarneau, pour la séquestrer. Sur place, et en présence de plusieurs témoins, cette dernière a été frappée à la tête avec marteau. Le jeune homme "a également été brûlé au bras avec des cigarettes et une lame de couteau chauffée à blanc. Durant la détention, son ravisseur s’est permis de faire une escapade chez sa victime pour lui dérober sa télévision", précise le quotidien.

Lire aussi – Ils utilisent un site de rencontres pour séquestrer et voler leurs victimes

Motif de ce déchainement de violences? "Avoir évoqué à une tierce personne la petite dette de stupéfiants qu’aurait contractée son ravisseur". La victime avait finalement réussi à s'enfuir mais avait préféré taire l'épisode.

C'est son père qui a déposé plainte dix jours plus tard, constatant les blessures que présentaient son fils. L'agresseur a été interpellé dans la foulée. Il encoure une peine de sept ans d'emprisonnement pour les faits qui lui sont reprochés. Les témoins de sévices seront poursuivis pour non-assistance à personne en danger.

Voir:

Espagne: des personnes âgées séquestrées dans une "maison de l'horreur"

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