Attentat à Londres : la troisième attaque terroriste en moins de trois mois
Le Royaume-Uni a vécu un cauchemar. Deux semaines après l'attentat à Manchester, Londres vient de subir une nouvelle attaque meurtrière, samedi 3 dans la soirée, faisant sept morts et une cinquantaine de blessés. Selon les dernières informations divulguées par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, quatre Français sont actuellement hospitalisés.
L'horreur a eu lieu alors que les touristes et Anglais profitaient d'un samedi soir habituel dans les rues de la ville. Aux alentours de 22h (23h à Paris), les policiers ont été appelés suite à des témoignages faisant état d'une camionnette fonçant dans la foule sur le London Bridge. Le véhicule dans lequel se trouvaient trois assaillants a quitté la route pour monter sur le trottoir et viser un maximum de piétons. Il roulait à plus de 80km/h. Puis, d'après le récit des autorités, les terroristes se sont dirigés vers le quartier festif du marché de Borough Market, sur la rive sud de la Tamise, où ils ont poignardé des passants dont un officier de police. Vêtus de fausses vestes explosives, ils ont ensuite été abattus.
Cette attaque terroriste survient seulement deux semaines après l'attaque à Manchester. Le 22 mai dernier, un kamikaze s'était fait exploser à la fin du concert d'Ariana Grande dans le nord-ouest de l'Angleterre, faisant 22 morts et plus de 100 blessés. Une attaque menée par un Britannique d'origine libyenne, Salman Abedi, et revendiquée par l'Etat islamique. Actuellement, le groupe terroriste multiplie les attaques en Europe alors qu'il perd du terrain en Syrie et en Irak.
Cette attaque, qui avait eu lieu dans un espace public, est la plus meurtrière depuis 12 ans. Elle s'est déroulée deux mois jour pour jour après celle de Londres qui avait fait cinq morts. Pour rappel, un homme avait foncé dans la foule avec un véhicule sur le pont de Westminster avant de poignarder un policier. L'assaillant, Khalid Masood, un Britannique converti à l'islam, avait ensuite été abattu près du Parlement.
Suite à cette série d'attaques, Theresa May avait relevé à son maximum le niveau d’alerte terroriste en Grande-Bretagne, avant de le ramener la semaine dernière au niveau "critique", soit celui d’un attentat "hautement probable".
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