Dijon : un homme de 23 ans criblé de balles dans sa voiture

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 13 décembre 2017 - 14:43
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Police Voiture Nuit
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©Lewis Joly/Sipa
Le corps criblé de balles a été retrouvé dans le quartier des Grésilles, à Dijon.
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Le corps d'un jeune homme a été retrouvé mardi matin à Dijon. Connu de la justice notamment pour détention de stupéfiants, il a été tué de plusieurs balles. Le parquet a fait savoir qu'il était "en l'état" trop tôt pour affirmer qu'il s'agit d'un règlement de comptes.

Le parquet se refuse à parler pour l'instant de règlement de comptes après qu'un homme a été abattu à Dijon (Côte-d'Or), bien que plusieurs éléments semblent le faire penser.

L'enquête devra déterminer ce qu'il s'est passé dans le quartier des Grésilles, vraisemblablement dans la nuit de lundi 11 à mardi 12. C'est en effet mardi matin que le corps d'un jeune homme a été découvert dans une voiture, révèle Le Bien Public.

Le procureur de la République de Dijon a par la suite confirmé que l'homme avait bien été abattu de plusieurs balles.

Le corps a été identifié comme étant celui du propriétaire du véhicule, installé au volant. Le procureur a déclaré qu'il était "en l'état" trop tôt pour affirmer que le jeune homme a été victime d'un règlement de comptes.

Lire aussi: Dijon - les attaques au marteau revendiquées par un "commando" d'admirateurs du terroriste Anders Breivik

Il a cependant fait savoir qu'il s'agissait d'un individu de 23 ans, connu des services de police et de justice pour des faits de violences, détention de stupéfiants et infractions routières. Pour ces faits, il avait déjà écopé de cinq condamnations dont de la prison ferme.

La piste d'un conflit entre rivaux sur fond de trafic de stupéfiant, souvent évoquée dans ce type de cas, semble donc crédible. Cependant, le magistrat a précisé que"toutes les pistes sont examinées avec soin. La police judiciaire est entièrement mobilisée sur cette affaire".

Selon un témoin interrogé par France 3 Bourgogne-Franche-Comté, le jeune homme, récemment marié et père de famille, vivait à Paris. "C'était quelqu'un de bien (...) il a eu des problèmes", raconte cette source. L'antenne locale de l'association France Victimes a été sollicitée par le parquet afin de venir en aide à ses proches. 

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