Police judiciaire : Bernard Petit, le patron du 36 Quai des Orfèvres, en garde à vue

Auteur(s)
MM
Publié le 04 février 2015 - 14:41
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Le "36".
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©Jeanne Menj/Flickr
Le patron du 36 Quai des Orfèvres, Bernard Petit a été placé en garde à vue.
©Jeanne Menj/Flickr
Suite à des perquisitions de la "police des polices" au 36 Quai des Orfèvres mardi, plusieurs policiers dont le directeur de la police judiciaire parisienne ont été placés en garde à vue ce mercredi dans le cadre d'une affaire de violation du secret de l'instruction.

L'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la fameuse "police des polices", s'est livrée mardi 3 dans la matinée à des perquisitions dans les locaux du 36 Quai des Orfèvres, le célèbre siège de la police judiciaire parisienne. Suite à cela, ce mercredi, plusieurs policiers dont Bernard Petit, le directeur de la police judiciaire parisienne, ainsi que Richard Atlan son chef de cabinet, sont en garde à vue.

Le patron du "36" est entendu par l'IGPN dans le cadre d’une affaire de violation du secret de l’instruction. Concrètement, Bernard Petit est suspecté d'avoir divulgué des informations à une personne déjà visée par une enquête, ce qui est rigoureusement interdit. Les fuites en question concerneraient une affaire impliquant Christophe Rocancourt. Celui que l'on surnomme "l'escroc des stars" a été mis en examen et écroué pour blanchiment de fraude fiscale, corruption, trafic d'influence et exercice illégale de la profession de banquier en octobre dernier.

"Des policiers et des anciens policiers sont en garde à vue dans le cadre de cette enquête", a déclaré Bernard Cazeneuve à l'issue du Conseil des ministres, sans préciser leur identité ni leur nombre.

"Si au terme de ces gardes à vue, il apparaît que des manquements graves ont été commis par des policiers ou d'anciens policiers, je serai d'une fermeté absolue et je serai intraitable à l'égard de tous ceux qui au sein de mon administration ne se conforment pas rigoureusement aux règles qui doivent prévaloir dans une administration comme la nôtre, qui est censée faire respecter le droit en tous points du territoire national et conduire les enquêtes de façon irréprochable", a déclaré le ministre de l'Intérieur devant la presse.

 

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