Violences faîtes aux enfants : nouvelle campagne de sensibilisation déchirante (vidéo)

L'association Enfance et Partage a diffusé cette semaine une nouvelle campagne choc contre les violences faites aux enfants. Dans cette vidéo, Paul, bonnet sur la tête, qui dissimule ses blessures, répond "oui" à ses interlocuteurs qui lui demandent si "ça va ?".

C'est une terrible statistique qui est illustrée dans ce clip choc: un enfant meurt tous les cinq jours sous les coups de ses parents en France. L'association Enfance et Partage a diffusé une vidéo déchirante illustrant les violences faîtes aux enfants.

Le clip, réalisé par Safy Nebbou, met en scène Paul, un jeune garçon aux grands yeux tristes et affublé d'un large bonnet à qui sa professeure, un camarade de classe et la boulangère demandent si "ça va Paul?". Invariablement, Paul répond avec une profonde lassitude et des silences qui en disent long "oui, ça va".

Une fois chez lui, il retire son bonnet, laissant apparaître un important hématome au sommet de son front. Une fois la porte de l'appartement close, les cris du père en colère retentissent auxquels répond la voix brisée de l'enfant. "Papa, t'énerve pas", l'implore le jeune garçon. "C’est ta faute si je m’énerve" rétorque le père, juste avant que ne pleuvent les coups.

"Parce qu’un enfant ne parle pas des violences qu’il subit, c’est à nous de le faire", conclut la vidéo qui rappelle numéro vert pour signaler les cas de violences faites aux enfants: 08.00.05.12.34.

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"L’objectif est de sensibiliser le grand public aux violences faites aux enfants, qu’elles soient physiques, psychologiques ou sexuelles, tout en rappelant que les enfants mineurs victimes ne parlent pas et cherchent toujours une raison de se dire que… ça va", rappelle l'association.

Fin avril, un rapport édifiant de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) rapportait des chiffres terrifiants. Ainsi, quelque 363 enfants sont morts sous les coups de leurs parents entre 2012 et 2016, soit un enfant tous les cinq jours. Les plus jeunes enfants étant particulièrement vulnérables, plus de la moitié avait moins d'un an. Et un tiers était en âge d’être scolarisés.

Voir:

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