Le prochain humain sur la Lune sera une femme en 2024 selon la Nasa
© Jose ROMERO / NASA TV/AFPAlors que la Nasa envisage d'envoyer à nouveau des astronautes sur la Lune, puis sur Mars dans les décennies à venir, son administrateur a déclaré que le prochain pied à s'y poser serait "probablement" celui d'une femme.
Le prochain être humain à marcher sur la Lune et sur Mars pourrait être une femme. Du moins si c'est une Américaine. A l'occasion de la journée de la Femme le 8 mars dernier, l'administrateur de la Nasa a évoqué ce qui pourrait être un symbole fort.
"Il est probable que la prochaine personne sur la Lune sera une femme. Et la première personne sur Mars sera aussi probablement une femme", a déclaré Jim Bridenstine au cours d'une interview accordée à la radio WNYC.
Si de plus en plus de femmes participent à des missions spatiales, elles restent sous représentées. Par exemple, parmi les 38 astronautes de la Nasa en activité (susceptibles d'être sélectionné pour une prochaine mission), on ne trouve que 12 femmes. Prochainement, la première sortie spatiale 100% féminine doit avoir lieu autour de la Station spatiale internationale. Des chiffres qui montrent cependant une évolution notable puisque tous pays confondus, seule une soixantaine de femmes sont allés dans l'espace pour près de 10 fois plus d'hommes.
Surtout, aucune femme n'est associée à une grande première de la conquête spatiale, à l'exception de la Russe Valentina Terechkova qui en 1963 devenait... la première femme dans l'espace. Il faudra attendre 19 ans pour que cela se reproduise. Aucune femme n'a donc participé à la course à la Lune, que ce soit du côté soviétique ou dans les missions Apollo.
L'annonce de Jim Bridenstine ne constitue cependant pas une promesse. Par ailleurs, elle n'engage pas les autres agences spatiales, notamment les Russes qui envisagent eux aussi de viser la Lune. La Nasa mise sur l'envoie d'astronautes sur la Lune en 2024. Ces missions devraient permettre de préparer les voyages vers Mars, pour que l'un (l'une?) d'eux foule le sol de la Planète rouge durant la décennie 2030.
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