Wall Street, surveillant la crise turque, ouvre en légère hausse

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Par AFP - New York
Publié le 13 août 2018 - 17:31
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La Bourse de New York a ouvert en légère hausse lundi, les investisseurs restant prudents face aux remous liés à la crise turque sans toutefois céder à la panique
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© Drew Angerer / GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives
La Bourse de New York a ouvert en légère hausse lundi, les investisseurs restant prudents face aux remous liés à la crise turque sans toutefois céder à la panique
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La Bourse de New York a ouvert en légère hausse lundi, les investisseurs restant prudents face aux remous liés à la crise turque sans toutefois céder à la panique.

Vers 14H10 GMT, l'indice vedette de la place new-yorkaise, le Dow Jones Industrial Average, gagnait 0,15% à 25.350,36 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, s'appréciait de 0,38% à 7.868,71 points.

L'indice élargi S&P 500 montait de 0,23% à 2.839,72 points.

Les indices de Wall Street s'étaient affichés en ordre dispersé la semaine dernière, entre les craintes nées de l'effondrement de la livre turque et des résultats d'entreprises restant généralement bien orientés: le Dow Jones et le S&P 500 ont perdu respectivement 0,59% et 0,25% au cours des cinq séances précédentes tandis que le Nasdaq a avancé de 0,35%.

"Rien n'a changé fondamentalement" depuis vendredi, "la livre turque continue de s'effondrer, entraînant d'autres devises dans sa chute, et les tensions commerciales continuent à s'échauffer" entre les Etats-unis et ses divers partenaires, a relevé Phil Davis de PSW Investments.

Pourtant les marchés américains "semblent détourner leur attention de toute mauvaise nouvelle et continuent à se diriger vers des niveaux inédits", a-t-il ajouté alors que le S&P 500 se rapproche de son record atteint en janvier.

Le fait que cet indice "se reprenne sans information particulière le justifiant suggère peut-être que le marché américain est considéré comme une sorte de refuge face aux problèmes économiques observés ailleurs", a noté de son côté Patrick O'Hare de Briefing.

La livre turque, qui a perdu cette année plus de 40% de sa valeur face au dollar et à l'euro, s'est effondrée vendredi, faisant souffler un vent de panique sur les marchés à travers le monde.

Dans l'espoir de rassurer les investisseurs, la banque centrale de Turquie a indiqué lundi qu'elle fournirait toutes les liquidités dont les banques auraient besoin et prendrait les "mesures nécessaires" pour assurer la stabilité financière.

"Quelle que soit l'issue de cette situation, le marché américain semble se tenir plutôt bien si on considère la chute de la livre, l'envolée du taux d'emprunt de l'Italie (...), l'annonce par la Russie de la vente d'actifs aux Etats-Unis après de nouvelles sanctions américaines, la baisse de 2% de la Bourse de Tokyo et l'absence apparente d'amélioration dans la guerre commerciale entre la Chine (et les Etats-Unis)", a relevé M. O'Hare.

- Tesla discute avec des investisseurs -

Sur le front des valeurs, Tesla prenait 0,18% alors que son PDG Elon Musk a indiqué être en discussion avec le fonds souverain saoudien (PIF) et d'autres investisseurs dont il ne dévoile pas l'identité pour financer le possible retrait de la Bourse du constructeur de véhicules électriques haut de gamme.

Harley-Davidson perdait 2,70% alors que le président américain s'en est de nouveau pris dimanche au groupe, qu'il a conseillé de boycotter si le constructeur de motos déplaçait une partie de sa production en Europe comme il l'a annoncé.

Nielsen, le groupe spécialisé dans la mesure d'audience, bondissait de 10,70% alors que la société d'investissement Elliott Management a pris une participation de 8% et souhaite, selon le Wall Street Journal, pousser la société à se vendre.

Netflix reculait de 0,35% après l'annonce du départ de son directeur financier, à ce poste depuis huit ans.

Le géant des semi-conducteurs Qualcomm, qui a accepté vendredi de payer à Taïwan une amende largement revue à la baisse pour abus de position dominante, montait de 0,47%.

La société VF Corp (-4,43%), propriétaire des marques de jeans emblématiques Wrangler et Lee, a confirmé qu'elle avait l'intention de scinder ses activités en deux sociétés indépendantes, avec d'un côté les vêtements et chaussures et de l'autre les jeans et les magasins d'usines.

Le marché obligataire se tendait un peu: le rendement sur la dette américaine à dix ans montait à 2,874% contre 2,873% à la clôture vendredi, et celui à 30 ans à 3,043% contre 3,030% en fin de semaine dernière.

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