Claude Bartolone "ne retire rien" sur la "race blanche" et Valérie Pécresse

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 11 décembre 2015 - 10:25
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Claude Bartolone à ONPC.
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"La où on la croyait conservatrice on la découvre réactionnaire", dit Claude Bartolone de Valérie Pécresse qu'il appelle "la candidate de Nicolas Sarkozy"
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Claude Bartolone était ce vendredi l'invité d' i>Télé. Le président de l'Assemblée nationale et candidat aux régionales en Ile-de-France, visé par une plainte suite à ses propos sur Valérie Pécresse, a persisté dans la dénonciation d'une défense "en creux" des idées du FN par son adversaire.

Valérie Pécresse a déposé plainte pour injure aggravée après qu'il a déclaré à son sujet: "c'est Versailles, Neuilly et la race blanche qu'elle défend en creux"

"Je ne retire aucun des mots. J'ai la preuve de ce que représente cette défense en creux" 

"La candidate de Nicolas Sarkozy dénonce le système clientéliste de Claude Bartolone, mais l'idiot, le maire  de Juvisy (Robin Reda, NDLR) dit qu'il faut en finir avec avec Bartolone et son système +mafieux+. Plus de 50 ans après être arrivé en France on me reproche d'avoir un père italien. Imaginez ce que ça représente pour tous les enfants des quartiers populaires issus de l'immigration".

"Depuis des mois Christiane Taubira est secouée à l'Assemblée nationale où on entend parfois des murmures d'animaux. Il y a un rejet de Christiane  Taubira et l'idiot, un élu de Clichy-la-Garenne  (Patrice Pinard, NDLR), dit que la participation de Christiane Taubira au Meeting de Claude Bartolone, c'est la preuve qu'il faut voter Valérie Pécresse parce que +dans Ile-de-France, il y a France+. C'est la défense d'un certain nombre d'idées en creux".

"J'ai un troisième exemple. En dehors de Seine-Saint-Denis on trouve une affiche +il ne faut pas que l'Ile-de-France devienne la Seine-Saint-Denis de Claude Bartolone+. De qui parle-t-on? Des pauvres ? Des immigrés et de leurs enfants. On jette l'opprobre sur 1,5 million d'habitants".

"Ce n'est pas une surprise, lorsque Patrick Buisson a commencé à installer les idées du FN dans le jardin de la droite, NKM le dénonçait, Valérie Pécresse le soutenait. Un certain nombre de responsables politiques de droite font les poches à l'extrême droite".

"A un moment donné pour en finir avec ce genre de mots, il faut aller voter".

 

Une campagne houleuse, lui-même a traité Valérie Pécresse de "ringarde"

"On peut avoir des débats et je sais y prendre ma part, mais à un moment cela nous dépasse et la candidate de Nicolas Sarkozy et moi. Je ne retire rien".

"C'est un jugement politique, quand elle propose la hausse des impôts et la suppression d'un fonctionnaire sur deux, c'est ringard".

"C'est une élection inattendue. La semaine dernière j'étais annoncé avec 10 points de retard, parfois même derrière le FN. Aujourd'hui je n'ai plus que deux points de retard.  Elle (Valérie Pécresse) pensait que serait une promenade de santé".

"La où on la croyait conservatrice on la découvre réactionnaire".

 

Des accusations qui tranchent avec le concept de "barrage républicain" dans d'autres régions

"On a le choix entre le +ni-ni+ et le +et-et+. Lorsqu'ils sont confrontés au FN ils (la droite) disent +socialistes, sauvez-nous+ et face au PS ils disent +Front national, élisez-nous+. C'est le poison que distille au sein du parti Nicolas Sarkozy. Il a décidé de reprendre des thèmes du FN pour gagner les primaires. Que les électeurs ne soient pas dupes. Une défaite de la gauche en France favorisera ce rapprochement".

"Dès hier j'ai déposé une plainte contre le maire de Juvisy au nom de tous les miens, ces gens qui ont grandi dans des quartiers populaires et qui n'ont pas fait l'ENA".

 

Son avenir en tant que président de l'Assemblée nationale en cas de défaite

"Je ne vais pas perdre. Dès dimanche soir, dans cette hypothèse que je ne retiens pas, je remettrai mon mandat entre les mains du président du groupe socialiste Bruno Le Roux. Si je suis élu, je démissionnerai immédiatement parce que je me consacrerai entièrement à la région".

 

Faut-il un remaniement voire un changement de Premier ministre après ces élections?

"Pas du tout. Le Premier ministre est en place et doit le rester. J'espère que nous créerons les conditions du rassemblement de la gauche et des écologistes".

 

 

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