Dîners clandestins : Brice Hortefeux se défend de toute pratique illégale
L'ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, qui se défend de toute pratique illégale, a participé fin mars à un déjeuner dans un appartement organisé par le cuisinier Christophe Leroy mis en cause pour des dîners clandestins, a-t-il confirmé samedi à l'AFP après avoir donné ces informations à Mediapart.
Le repas était un "déjeuner professionnel" avec le journaliste Alain Duhamel, "parce qu'on m'a garanti que c'était légal, dans une pièce isolée d'un appartement", a expliqué l'eurodéputé Les Républicains.
"C'est un appartement privé et pas un restaurant, on me l'a présenté comme un business club. Nous étions moins de six, aucune règle n'a été enfreinte", a insisté M. Hortefeux, jugeant "très dérangeant l'amalgame avec ces soirées" illégales pour lesquelles Christophe Leroy fait l'objet d'une information judiciaire.
Brice Hortefeux a occupé plusieurs fonctions ministérielles sous la présidence de Nicolas Sarkozy (2007-2012), dont celle de ministre de l'Intérieur entre 2009 et 2011.
Le cuisinier Christophe Leroy et le collectionneur Pierre-Jean Chalençon, soupçonnés d'avoir organisé à Paris des repas luxueux clandestins notamment au Palais Vivienne, ont été placés quelques heures en garde à vue vendredi.
La diffusion d'un reportage par M6 la semaine dernière sur des dîners clandestins fastueux à Paris a déclenché une vive polémique, un des organisateurs, identifié comme étant Pierre-Jean Chalençon, affirmant avoir "dîné dans la semaine dans deux-trois restaurants clandestins" où il aurait croisé "des ministres".
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.