Le commandant Massoud aura bientôt une plaque commémorative à Paris

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Par AFP - Paris
Publié le 03 février 2021 - 14:51
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Ahmad Shah Massoud, le 28 juin 2001 lors d'un entretien avec l'AFP à sa base à Khwaja Bahauddin (Afghanistan)
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© JOEL ROBINE / AFP/Archives
Ahmad Shah Massoud, le 28 juin 2001 lors d'un entretien avec l'AFP à sa base à Khwaja Bahauddin (Afghanistan)
© JOEL ROBINE / AFP/Archives

Vingt ans après son assassinat, le commandant Massoud aura bientôt droit à une plaque commémorative à Paris, une décision saluée par le fils du chef de guerre afghan anti-soviétique et anti-taliban qui avait tissé des liens étroits avec la France.

Réuni depuis mardi, "le Conseil de Paris a voté à l'unanimité la pose d'une plaque" en hommage au commandant Massoud, s'est réjoui le maire adjoint chargé des relations internationales Arnaud Ngatcha, à l'origine de l'initiative. Elle sera installée "en mars" dans le cossu 8e arrondissement.

"Paris est la première ville au monde à honorer ce combattant pour la paix qui lutta pour la liberté de l'Afghanistan et contre l'obscurantisme", a-t-il ajouté sur Twitter.

Dans un message publié dans la nuit de mardi à mercredi sur Twitter, le fils de l’icône afghane Ahmad Massoud a exprimé sa "gratitude" et "l'honneur pour le peuple afghan et en particulier pour (sa) famille de voir notre héros national" ainsi célébré "vingt ans après son martyr".

"Mon père luttait pour toute l'humanité et il voulait la justice et la liberté pour tous, quelles que soient leur race et leur religion", a-t-il souligné, ajoutant qu'il n'oublierait "jamais les contributions et l'assistance" de la France.

Selon Arnaud Ngatcha, Ahmad Massoud a fait savoir qu'il serait présent à Paris lors de l'inauguration en mars.

Massoud, un commandant charismatique d’ethnie tadjike, a mené la résistance contre l'occupant soviétique dans les années 1980, puis contre les talibans à l'époque où ceux-ci dirigeaient l’Afghanistan, de 1996 à 2001.

Il a été tué deux jours avant les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, revendiquées par Al-Qaïda, qui ont amené Washington à lancer une vaste opération militaire en Afghanistan, chassant les talibans du pouvoir.

La France avait tissé des liens étroits avec Ahmad Shah Massoud, surnommé "le lion du Panchir", qui incarnait aux yeux de l'Occident un islam modéré. Il avait été notamment reçu en avril 2001 à Paris puis au Parlement européen de Strasbourg.

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