Grèves : les Français "entrent dans un moment de souffrance"

Auteur:
 
Par AFP - Paris
Publié le 22 mars 2018 - 11:06
Image
France-Soir
Crédits
©DR
Municipale 2014
©DR

Jean-Luc Mélenchon a estimé jeudi que les Français "entrent dans un moment de souffrance" avec la contestation sociale qui s'engage et a assuré qu'il serait "toujours solidaire d'une action menée par les salariés", en réponse aux appels de partis de gauche à abandonner sa stratégie "solitaire".

"A partir de maintenant, avec ce mouvement qui démarre, on entre dans un moment de souffrance": les grévistes vont "perdre des journées de salaires", et "la vie quotidienne de millions de gens va être perturbée par la grève", a-t-il déclaré sur BFMTV et RMC.

"Tout ça parce que quelqu'un, le président de la République, a décidé de mettre en oeuvre rien d'autre que la feuille de route de la Commission européenne" en matière de transport ferroviaire, a accusé le chef de la file de la France insoumise, qui défilera lui aussi ce jeudi.

Interrogé sur l'appel à manifester pour défendre les services publics signé lundi par une douzaine de partis de gauche mais pas par le parti LFI (le groupe parlementaire LFI l'a néanmoins signé), il a remarqué que "chaque fois qu'il s'agira d'être solidaire d'une action menée par les salariés (il serait) là".

Mais "je me fiche de savoir qui il y a sur la liste" des signataires. "Je refuse de faire croire que parce que nous avons signé à une dizaine une déclaration émouvante pour dire +vive les cheminots et le service public+ cela changera le rapport de force. Ce qui le changera, c'est que des milliers de gens qui n'ont pas forcément des convictions politiques bien arrêtées, ou d'autres qui en ont, puissent entrer dans la lutte pour les protéger et les aider", a-t-il poursuivi, réitérant donc son appel à organiser "une grande marche" un dimanche contre les projets du gouvernement.

"Nous aurons gagné si on arrive à provoquer un immense rassemblement du peuple français", a-t-il insisté. "Et je suis prêt, si quelqu'un d'autre en prend l'idée (dirigeants syndicaux, politiques, associatifs, NDLR) à marcher derrière, je n'ai aucune envie de marcher devant pour me prendre toutes les claques"', a-t-il assuré.

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
bayrou
François Bayrou, baladin un jour, renaissant toujours
PORTRAIT CRACHE - François Bayrou, député, maire de Pau et plusieurs fois ministres, est surtout figure d’une opposition opportuniste. Éternel candidat malheureux à la...
20 avril 2024 - 10:45
Politique
26/04 à 18:30
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.