Bellamy (LR) dénonce les "caricatures stupides" et les "fake news" à son encontre

Auteur:
 
Par AFP - Paris
Publié le 30 janvier 2019 - 11:41
Image
François-Xavier Bellamy, le 28 janvier 2019 à Paris
Crédits
© Christophe ARCHAMBAULT / AFP
François-Xavier Bellamy, le 28 janvier 2019 à Paris
© Christophe ARCHAMBAULT / AFP

François-Xavier Bellamy, qui vient d'être désigné tête de liste de LR pour les européennes, a dénoncé mercredi les "caricatures stupides" faites de lui par ses adversaires, mais aussi dans son propre camp, et les "fake news" qui le visent.

"La politique se meurt de ces petites phrases, de ces caricatures stupides, de ces expressions absurdes", a critiqué sur LCI le professeur de philosophie et adjoint au maire de Versailles, en citant nommément les attaques contre lui de Jean-Christophe Lagarde (UDI), qui l'avait catalogué à "l'extrême droite de LR", et de Yannick Jadot (EELV), qui "a dit que j'étais un national-populiste".

"Quand je regarde les médias ces derniers jours, j'ai l'impression d'être devenu une fake news", a dénoncé M. Bellamy, estimant que sa position sur l'IVG a été déformée et exprimant son souhait de "relever un peu le niveau de la vie politique française".

"Mon seul propos sur la question de l'IVG consistait à dire qu'il fallait peut-être sortir d'un débat idéologique" et "se demander si on ne pouvait pas, en considérant simplement que l'IVG n'est jamais une bonne expérience pour une femme, tenter de mettre en place des politiques publiques qui permettent de faire baisser le nombre d'avortements", a-t-il argumenté, en prenant l'exemple des "femmes les plus précaires (...) qui ne peuvent pas mener leur grossesse à terme alors qu'elles le souhaiteraient".

Il a dit avoir "du mal à comprendre que, par exemple sur la question de la famille, la droite se montre aujourd'hui aussi divisée alors qu'il y a quelques années, Gérard Larcher le premier, comme beaucoup d'autres membres éminents de ce parti, était très impliqué contre la loi Taubira", a-t-il relevé.

Le président LR du Sénat Gérard Larcher a rappelé mercredi que François-Xavier Bellamy n'était pas son "choix" et qu'il ne cochait "pas toutes les cases pour être tête de liste" aux européennes.

La Commission nationale d'investiture (CNI) a approuvé mardi le "trio" formé par M. Bellamy, la vice-présidente de la région Ile-de-France Agnès Evren et l'eurodéputé sortant Arnaud Danjean. Le reste de la liste doit être dévoilé dans les prochaines semaines.

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Lula
Lula Da Silva : une barbe cache-misère politique ou masque de l’autoritarisme ?
Luiz Inácio Lula da Silva est un personnage simple en apparence mais complexe en substance. Sous sa barbe blanche, ses fossettes et son sourire aux dents refaites, le ...
27 avril 2024 - 14:36
Politique
26/04 à 18:30
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.